Processus électoral : l’UA appelle à la participation de la société civile congolaise

Mercredi 10 Septembre 2014 - 21:15

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Lors d’une campagne de motivation et de sensibilisation du conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) de l’Union africaine organisée ce jeudi 10 septembre au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, les représentants de l’union africaine(UA) ont appelé les acteurs de la société civile congolaise à participer aux prochaines élections de cet organe. La date buttoir de dépôt des dossiers est prévue pour le 30 septembre prochain.

Photo de famille à Brazzaville Cette occasion a permis aux responsables de la société civile présents de formuler leur motion par rapport aux critères d’admissibilité prévus dans les statuts de l’ECOSOCC. L’objectif visé est de finaliser le processus des élections des nouveaux membres de l’ECOCSOCC au cours du dernier trimestre de cette année pour pouvoir mettre en place l’assemblée générale de l’ECOSOCC, avant la fin de l’année 2014.

Les organisateurs ont passé en revue les conditions d’éligibilité que doivent remplir les futurs candidats membres des organisations de la société civile (OSC) pour se présenter à cette élection. Il s’agit entre autres, comme cela ressort des statuts de l’ECOCSOC, d’être une OSC nationale, continentale, régionale ou de la diaspora africaine pouvant mener des activités au niveau régional ou continental ; avoir des objectifs et principes conformes aux principes et objectifs de l’UA ; et être officiellement enregistré dans un État membre de l’organisation panafricaine. 

Dans son mot de circonstance, Jalel Chelba, chef de division de la société civile de l’UA a averti les participants que les élections auxquelles ils pourront participer, sont des élections « pour et par la société civile », c’est-à-dire que les organisations de la société civile, seront en même temps les électeurs et les élus. Les gouvernements et la commission quant à eux, seront seulement des observateurs et des facilitateurs du processus électoral.

 « Il est important que vous sachiez que ceux que vous allez choisir seront amenés à partager la responsabilité de la prise de décision et d’orientation du continent et devront travailler avec d’autres parties prenantes pour l’accomplissement de notre projet commun, nous citoyens africains », a déclaré Jalel Chelba.

Pour sa part, Chantal Maryse Apoyolo, secrétaire générale adjointe, cheffe du département des Affaires multilatérales au ministère des Affaires étrangères a souligné que le Congo figurait parmi les États membres n’ayant pas atteint un nombre suffisant de candidats éligibles dans le cadre des élections de l’ECOSOCC. Elle a relevé que ce constat n’est pas attribuable à un manque de structuration des organisations de la société civile au Congo puisqu’au fil des années, « la volonté politique aidant, la société civile congolaise est devenue, une composante incontournable de la nation qui ne cesse de s’affirmer dans différents domaines de la vie publique du pays ». « Cette évolution, il faut le reconnaitre, a été rendue possible grâce au climat de dialogue permanent et à l’instauration de confiance, voulu par le président de la République, Denis Sassou-N'Guesso », a martelé Chantal Maryse Apoyolo.

Poursuivant son propos, la secrétaire générale adjointe a invité les acteurs de la société civile congolaise à s’associer à la dynamique suscitée par la société civile des autres pays africains afin de s’approprier cette vision commune, qui est celle d’une Afrique unie à tous les niveaux, comme le veut l’agenda de développement 2063 de l’UA.

La présente campagne mandatée par commission est en principe destinée à couvrir les cinq régions du continent. Mais, prenant en considération les contraintes de temps, le choix a été de la concentrer sur les États membres qui n’ont pas eu un nombre suffisant de candidats éligibles pour les futures élections. D’où le choix du Congo, du Gabon, la Guinée Equatoriale, de Sao-Tomé et Principe pour la période allant du 7 au 24 septembre. 

Signalons que l’ECOSOCC est composé de 150 membres, dont deux représentants de chacun des 54 Etats membres, 8 représentants continentaux, 10 au niveau sous- régional, 20 issus de la diaspora et 6 représentants désignés par la commission de l’UA en consultation avec les États membres, sur la base de considérations spécifiques.

 

 

 

Nestor N'Gampoula et Fiacre Kombo (Stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Photo de Famille à Brazzaville