Lire aussi :

Qui touche aux ongles…

Samedi 9 Novembre 2013 - 8:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Vrais ou faux ongles : les métiers de l’esthétique touchant à ces endroits bien particuliers du corps humain font tache d’huile de nos jours. Chez les jeunes gens ! À Brazzaville, Pointe-Noire ou Kinshasa, les artistes qui se destinent à ce travail en sont venus à inspirer les musiciens.

Leur attirail est constitué de flacons de vernis de différentes couleurs, de taille-ongles, de dissolvant, de coton hydrophile, etc. Les « bana vernis », comme on les appelle, ont conquis du terrain et gagné les cœurs d’une clientèle qui n’est pas que féminine.

Avec le plus grand soin, ils taillent, vernissent et dessinent sur les ongles de ceux et celles qui le désirent, moyennant une modique somme payée sur place. Ils devancent les tenanciers des maisons d’esthétique confrontés à des charges pesantes, on l’imagine, d’entretien des locaux et de personnel.

Dans la capitale congolaise, ce métier est l’exclusivité des ressortissants RD-congolais et ouest-africains. En d’autres circonstances, on parlerait du « bec le plus prompt, le jabot le mieux rempli ». Dans le cas des bana vernis, il est sûr que le fait pour eux de se porter vers le client à travers le porte-à-porte peut être est un atout de fidélisation.

Le tout est cependant de savoir si la râpe et autres produits utilisés par ces esthéticiens de la rue, improvisés et collants, offrent des garanties de stérilité et de fiabilité. Une professionnelle interrogée par nous dans le présent numéro recommande de faire attention.

Qui touche aux ongles touche à ce qui est sensible, globalement !

Gankama N'Siah