Sacré Sony !

Sans nul doute, l’ombre de l’écrivain est parmi nous en cette année commémorative des vingt ans de sa disparition. Vingt ans de disparition certes mais, aussi vingt ans de présence affirmée par la volonté d’une génération de dramaturges et d’écrivains à pérenniser l’œuvre de Sony Labou Tansi tant son œuvre est immense et d’une brulante actualité.

En effet, son écriture fait écho de l’universalité de son œuvre, de son langage et de son écriture. Sony encore et toujours, présent du Congo au monde en  incarnant une œuvre singulièrement universelle. C’est donc naturellement que nous faisons l’écho de cette nouvelle initiative associée aux commémorations du vingtième anniversaire de la mort de l’auteur d’Une vie et demie.  

Après un spectacle à l’affiche du Tarmac, en février dernier, Bernard Magnier propose cette fois-ci une exposition recentrée aux écrits de l’illustre écrivain. Nous saluons l’engagement intellectuel de Magnier, éditeur reconnu, animé d’un désir de faire revivre la mémoire de l’écrivain. Ainsi, depuis le début de cette « année Sony », il est de toutes les rencontres qui portent la parole de Sony. Une parole particulière, non conformiste, célébrée également par des personnalités littéraires et culturelles diverses et variées.

Aussi, c’est autour de la figure de Sony que Jean Felhyt Kimbirimah a présenté le spectacle «Amour, quand tu nous prends » ayant fait l’objet d’une tournée africaine. Autour de Sony, le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo a réuni des auteurs et chroniqueurs littéraires au salon du livre de Paris pour évoquer en mars dernier la création littéraire de Sony Labou Tansi et comprendre la complexité de son œuvre.

Enfin, cette « année Sony » sera aussi incarnée par l’édition prochaine du festival Mantsina sur Scène de Dieudonné Niangouna. Pour sa douzième édition prévue en décembre, ce festival  portera le titre « Mantsina Sony sur scène ». Ceci pour montrer l’ambition des artistes locaux de porter sur les planches les textes et la vitalité artistique de Sony Labou Tansi qui demeurera sûrement un écrivain africain majeur.

Que vive Sony !