Spectacle : « Corps lié au son d'abstrait » sera rejoué à l’ifcMardi 4 Août 2015 - 18:45 Cette création solo, sera présentée le 11 septembre à l’institut français du Congo par Jean Claude Kodia, alias Diako, chorégraphe, directeur artistique de la compagnie Plante planétaire. Après avoir participé au Festival duo solo danse, au mois de juin, à Saint Louis, à Dakar au Sénégal, le chorégraphe présentera sa création "corps lié au son d'abstrait", à la demande de l’Institut français du Congo, qui a d’ailleurs financé son voyage, une manière de présenter ce travail au grand public . Cette création, bien qu’elle ait été déjà jouée au Festival de Mantsina puis à l’Institut français du congo, l’artiste l’a perfectionnée et a poursuivi ses recherches. « Le travail de création ne peut qu' aller de perfection en perfection, il ne faut pas le limiter, je l’ai creusé, et c’est ce produit que je vais présenter aux spectateurs. C’est sûr qu' ils l'apprécieront », a déclaré le chorégraphe. « Corps lié au son d'abstrait » est un véritable trait d’union entre le corps et le son, à travers cette création, Diako montre la relation qui existe entre l’homme et son milieu de vie d’une part et l’homme et ses sons, d’autre part. Cependant, lors de ce spectacle, le son sera quasiment absent, le corps exhibera sans qu’il ait une tonalité quelconque. L’artiste invite les spectateurs à venir très nombreux, suivre le produit qu’il a présenté à Dakar « Je vais leur montrer une autre dimension, après le travail de Dakar. Corps lié au son d'abstrait avait eu un prix au Festival Mantsina, je pense qu’il remportera aussi un prix à la rencontre chorégraphique du Burkina Faso », espère t- il. Cette création est retenue à la rencontre chorégraphique qui se tiendra en 2016 au Burkina Faso. L’artiste a remercié l’Institut français du Congo qui l’a toujours accompagné et soutenu. L'IFC reconnait la passion, la détermination et la volonté de l'artiste dans le travail. Le chorégraphe Diako est auteur de plusieurs créations, entre autres, le silence, l’air patient, le corps est un espace dans un espace, Tourne au sol, le contact du corps et de la terre, l’aveugle qui marche dans les ténèbres, l’écriteau d’un saut d’ombre. Rosalie Bindika Notification:Non |