Sport de travail : Rodrigue Dinga Mbomi affiche ses ambitions pour la présidence de la fédérationMardi 10 Novembre 2020 - 16:00 L’actuel président de la Ligue de Brazzaville a annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération congolaise du sport de travail pour assurer la continuité de l'oeuvre amorcée par le défunt Jean Robert Raphael Massamba Débat. Le renouvellement des instances dirigeantes à la Fédération congolaise du sport de travail se fera le 21 novembre. Alain Atipo, l’actuel premier vice-président de la fédération et Rodrigue Dinga Mbomi, président de la Ligue départementale de Brazzaville sont les deux candidats pour la succession du défunt président de la fédération. Rodrigue Dinga a déjà clairement affiché ses ambitions, assurer la continuité de la vision de Robert Jean Raphaël Massamba-Débat. « Nous nous inscrivons dans la continuité des actions de Robert Massamba Débat. On ne souhaite pas se voir dilapider son héritage bien au contraire, le bonifier, d’ aller encore plus haut. En quatre ans de présidence, Robert Massamba Débat a hissé le sport de travail à un niveau de performance et d’exigence en deçà duquel nous ne pouvons plus aller », a déclaré Rodrique Dinga Mbomi. Sous la présidence du fils de l’ancien président de la République, les équipes de Brazzaville ont participé aux premiers championnats africains et aux premiers championnats d’Afrique de Futsal. Le Congo occupe la vice- présidence de l’Organisation du sport africain travailliste et amateur ( Osta) et pilote la zone 4. « Nous le devons à Robert Massamba Débat. Nous devons assurer la continuité de sa vision. Les trois ans passés à ses côtés, j’ai pu capter sa vision et où il voulait amener cette fédération », a-t-il soutenu. Rodrigue Dinga Mbomi a bâti son programme de développement sportif en s’appuyant sur six axes. L’axe institutionnel consiste, selon lui, à renforcer les relations et l’étroite collaboration avec les ministères concernés. Le ministère des Sports doit avoir une parfaite visibilité de l’effectif de la fédération, de son programme d’actions et des moyens dont elle aura besoin pour l’accompagner. Le ministère de la Santé est aussi concerné parce que la fédération du sport de travail a pour mission de contribuer à l’amélioration de la santé des travailleurs. Et le sport fait partie de ses instruments. Les stratégies qu'il entend développer à la tête de la fédération feront d’après lui que les travailleurs congolais se portent mieux d’ici à quatre ans. Il a aussi promis collaborer avec le gouvernement pour appuyer son action. « Quand on parle de la fédération du sport de travail, il ne peut y avoir de l’action sans le ministère du Travail. Nous devons collaborer avec le gouvernement de manière générale parce que le président de la République a pris un décret qui institue la marche sportive chaque mois. Où en est l’application de ce décret. La fédération doit se saisir de cet instrument pour appuyer l’action gouvernementale », a-t-il souligné. Sur son deuxième axe consacré à la gouvernance, il compte nettoyer la gestion axée sur les résultats avec l’établissement des processus administratifs financiers pour s’arrimer au standard de management financier classique en insistant sur la bonne gestion. Il a aussi promis développer le partenariat financier grâce à la recherche des partenaires afin, dit-il, d’assurer la stabilité des ressources de la fédération dans le but de permettre à celle-ci d’ avoir des comptes sains et un équilibre stable. Il n’a non plus oublié le partenariat extérieur. « Nous avons la responsabilité de la zone 4. Le président Massamba Débat avait commencé à développer les relations de proximité avec l’ambassade de la RDC pour installer un bureau de la fédération de ce pays. Nous allons continuer sur cet axe. Au-delà des relations diplomatiques, on va aller chercher des partenariats à l’étranger parce que la coopération bilatérale est une réalité au Congo. Le Congo a de très bonnes relations avec de nombreux pays », a-t-il indiqué. Rodrigue Dinga Mbomi envisage de multiplier durant son mandat des stratégies afin de gagner le pari d’une véritable implantation nationale de la fédération. « On va travailler pour que dans tous nos départements, nous ayons des représentations. Nous devons avoir la possibilité d’installer au moins quatre clubs des marcheurs par département. »
James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Rodrigue Dinga Mbomi/Adiac Notification:Non |