Vient de paraître : « Pamelo Mounk'A, meilleur musicien africain 1981-1983 »

De ses débuts à Kinshasa auprès de son mentor Tabu Ley à ses allées et venues entre Brazzaville et Kinshasa, Denis Malanda, proche ami de près de vingt ans, dans un récit intarissable de 148 pages, immortalise Pamelo l'artiste et sa carrière musicale.

À l'aide de nombreux témoignages, le narrateur explique dans son ouvrage comment Pamelo est devenu le créateur virtuose des tubes Masuwa, Amen Maria, L'argent appelle l'argent, Lucie, Congo na biso, Sonia ou Amour de Nombakélé. Préfacé par Clément Ossinondé, le chroniqueur musical situe l’apparition « d'une nouvelle étoile à Brazzaville » le 28 juillet 1963. Celle-ci captera l'attention de la famille musicale congolaise jusqu'à recueillir l'adhésion du grand public, explique-t-il, et mènera au tournant décisif de la carrière de Pamelo. 

Hélas, celui qui s'impose comme l'un des chanteurs phares de l'Afrique, alors qu'il est au faîte de son art et surfe sur sa consécration de meilleur musicien de 1981 à 1983, trouve la mort le 14 janvier 1996, plongeant les mélomanes congolais et ceux de la sphère du monde musical international dans une peine indicible ! 

Denis Malanda dit avoir écrit ces pages pour redonner vie à « une œuvre musicale de toute beauté et de grande valeur ». Il confie que l'évocation de cette histoire permet d’établir un constat alarmant sur la musique congolaise actuelle : « De nos jours, la musique congolaise se limite aux cris par manque de textures ... », s'alarme le maître de cérémonie. Et de conclure en proposant l'organisation de journées de réflexion sur la musique congolaise.

À une telle proposition, Pamelo, éternel chercheur de beaux textes, aurait ponctué l'idée de l'auteur d’un « Amen ! » à l'image de sa célèbre chanson Amen Maria.

Pamelo Mounk'A, meilleur musicien africain 1981-1983, de Denis Malanda, chez Édilivre, 14,30€, en vente à la Librairie-Galerie Congo.