Youlou, Sony : Deux fils du pays

Il y a des artistes qui marquent indéfiniment les pages de l’histoire. Incontestablement Youlou Mabiala en fait partie. Grâce à sa voix, il appartient à cette génération d’artistes qui ont marqué de façon indélébile la grande épopée de la musique congolaise moderne. Aujourd’hui, sur les deux rives du pool malebo, de jeunes artistes reconnaissent en lui un exemple. Il a forgé et inspiré bien de parcours artistiques. Les mélomanes sont légions à se passionner pour sa voix. Dix ans déjà, depuis que la sombre nouvelle de l’accident cardio-vasculaire dont il a   été victime a frappé de désespoir nombre de passionnés de la rumba congolaise, voyant en cet accident une véritable perte pour l’industrie musicale. Alors, le savoir se refaire progressivement soulage énormément. A toi Youlou, prompt guérison.

Et, nos pensées vont également vers le Tarmac, la scène francophone parisienne qui depuis mercredi rend hommage à Sony  Labou Tansi. Ici, nous avons choisi d’accompagner les évènements qui jalonneront cette année 2015 consacrée à l’illustre personnalité. Outre atlantique les médias suivent la vague. L’engouement de la critique pour la figure de Sony est remarquable. L’ultime spectacle sera joué ce soir avec Criss Niangouna et Marcel Mankita. Nous espérons également le voir sur les planches des scènes congolaises. En effet, il serait regrettable de voir des hommages et célébrations se multiplier ailleurs sans que rien ne se passe au Congo.

Enfin, dix longs mois sont encore devant nous. Et tous les espoirs sont permis pour que les vingt ans de la disparition de Sony fasse l’objet d’évènements culturels et intellectuels de haute facture. Ce serait l’occasion de revisiter son œuvre et permettre à la nouvelle génération de connaitre la pensée de l’auteur de « Les Septs solitudes de Lorsa Lopez ».