Première phase atelier « Impala » : les cinéastes congolais contents de leur participationJeudi 27 Juillet 2023 - 17:32 En marge du déploiement de l’édition 2023 du parcours de développement de films documentaires « Impala », Therance Ralff Lhyllian et Armel Mboumba ont séjourné du 9 au 23 juillet à Yaoundé, au Cameroun. En tant que binôme congolais auteur-producteur, ils sont rentrés satisfaits de leur participation à l’atelier de production et d’écriture. Après sa phase d’appel à candidature, le parcours de développement de films documentaires « Impala » avait retenu dix binômes auteurs-producteurs de dix pays africains, parmi lesquels le Congo, le Cameroun, la Centrafrique, le Burkina Faso, la RDC, etc. L’objectif de ce programme, qui a démarré parallèlement en Côte d’Ivoire et au Cameroun le 9 juin dernier, est d’accompagner les participants dans la réalisation et la production d’une œuvre documentaire. Ainsi durant deux semaines, Therance Ralff Lhyllian et Armel Luyzo Mboumba ont participé à la résidence d’écriture afin de creuser et bénéficier des outils nécessaires qui donneront une âme à leur projet de film intitulé provisoirement « N’kita ». « C’était une excellente expérience, une première du genre pour moi. En tant qu’auteur-réalisateur, nous avions été encadrés par François Woukuache et Juliette Cazanave, deux excellents cinéastes. Plusieurs projets ont bougé au point où les auteurs ont dû réécrire les scénarios. En parallèle, les producteurs ont eu dix jours pour avoir les atouts dans leurs domaines », a confié Therance Ralff Lhyllian. Lui qui a longtemps exercé en tant que photographe se voit aujourd’hui tracer un nouvel avenir dans la cinématographie grâce à son premier film « N’kita ». Le plus intéressant est qu’il demeure dans son sillage de prédilection, à savoir celui de la préservation des valeurs traditionnelles et du patrimoine ancestral comme référence identitaire. N’kita signifie « héritage » et se penche sur les questions essentielles de transmission et d’héritage au sein de la jeune génération congolaise vis-à-vis de leur tradition, en particulier la transmission d’un don ou d’un pouvoir. Un film pertinent qui pourra avancer à pas sûr dans sa phase de production grâce aux ateliers Impala. « Cet atelier de production cinématographique m’a permis de comprendre davantage le rôle crucial d’un producteur dans un projet de film. Sa collaboration avec l’auteur/réalisateur est essentielle pour assurer le succès du film. De plus, découvrir de nouvelles perspectives de collaboration de coproduction avec d’autres pays est une opportunité passionnante qui peut ouvrir de nombreuses portes pour nos futurs projets cinématographiques », s’est réjoui Armel Luyzo Mboumba, réalisatrice-productrice. A la suite de ces ateliers, les participants continueront d’être suivis à distance par les formateurs en vue de faire aboutir leurs projets de films. Puis, en octobre ou novembre, les auteurs participeront à un nouvel atelier en présentiel. A l’issue de ce parcours, une sélection sera effectuée. Les projets les plus aboutis bénéficieront d'une bourse de développement et seront conviés aux Rencontres internationales de coproduction en Côte d'Ivoire. Il est à noter que les deux ateliers du projet Impala sont organisés par l’Association des réalisateurs documentaristes camerounais, Africadoc Côte d'Ivoire, Ateliers Varan et Docmonde avec le soutien de l’Agence française de développement, la région Ile-de-France, le Fonsic de Côte d’Ivoire et ACP-UE culture. Merveille Jessica Atipo Légendes et crédits photo :Therance Ralff Lhyllian et Armel Mboumba durant leur séjour à Yaoundé/DR Notification:Non |