Africajarc 2014 : c'est parti !

La seizième édition a démarré sur les chapeaux de roue le jeudi 24 juillet : à 7 h 53 est parti le train des invités de la gare d’Austerlitz, à Paris, à destination de Cahors. La SNCF étant partenaire de l’événement, les voyageurs ont pu profiter d’un concert à bord du train de la chanteuse congolaise Alvie Bitemo accompagnée par son guitariste. Un très joli moment pendant lequel sa voix rauque et puissante et une reprise de Billie Jean en lingala ont conquis le public réuni en voiture 6. Une chanteuse talentueuse et prometteuse que l’on pourra retrouver en concert sur la scène du Bord du Lot le vendredi 25 juillet à 18 h.

À l’arrivée en gare de Cahors, un concert attendait également les invités pour inaugurer en musique le festival. Un quartet de jazz venu jouer dans le cadre du festival « Toulouse d’été » a été rejoint par les musiciens et danseurs congolais de la compagnie Punta Negra, menée par Roch Amedet Banzouzi et Elie Lemboussou, que nous avions rencontrés l’an passé. Une fusion jazz et percussions qui a merveilleusement bien fonctionné, mettant en quelques minutes dans l’ambiance les voyageurs présents dans la gare.

L’inauguration à Cajarc a eu lieu en bord du Lot en présence du maire, du sous-préfet et toujours en musique grâce à l’énergique Gangbé Brass Band béninois qui déambulera chaque après-midi dans la ville jusqu’à dimanche. Cette première journée s’est terminée par une soirée cinéma place de l’Église, avec la projection du documentaire Du Mali au Mississipi de Martin Scorsese sur les origines du blues et du film Bamako d’Abderrahmane Sissako, en présence du réalisateur.

La suite s’annonce prometteuse, en espérant que la pluie ne vienne pas contrarier le programme : vendredi 25 juillet, Alvie Bitemo se produira donc à 18 h, suivie par la grande Angélique Kidjo sur la scène principale à partir de 21 h. Le lendemain, samedi 26 juillet, une conférence exceptionnelle est prévue à 16 h au Grin littéraire en compagnie de l’écrivain et intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop, de l’académicien Erik Orsenna et de bien d’autres sur le thème « Les langues africaines au cœur de la culture et du développement » et une autre grande soirée de concert 100 % Afrique centrale avec le groupe Black Bazar produit par l’écrivain Alain Mabanckou, le soulman rwandais Corneille et le géant kinois Jupiter accompagné de son Okwess International : ça va chauffer ! Dimanche 27 juillet, encore une journée chargée avec une séance de contes par le congolais Gabriel Kinsa à 14 h place de l’Église, une table ronde sur le thème « L’Afrique est bien partie ! » prévue à 16 h au Grin littéraire et une clôture, encore une fois en musique, avec le duo venu du Burkina Faso et du Mali, Debademba, et le fameux bal de l’Afrique enchantée en compagnie de Soro Solo, Vladimir Cagnolari et Hortense, la nièce.

Un programme riche, auquel s’ajoutent expositions, ateliers de dessin, stages de danse et de percussions, projections de films, marché de l’artisanat et village associatif tout au long de ces quatre jours. Un rendez-vous incontournable !