Institut français : soirée danse à la Halle de la Gombe

C’est le genre d’affiche qui attire grand monde à l’Institut français (IF). En effet, si le public attendu ce vendredi sur le coup de 19h se composera en majorité d’adolescents fortement trempés dans la culture hip-hop, l’on sait qu’en ce genre d’occasions la Halle accueille un public très hétéroclite.

Ce n’est assurément pas le droit d’entrée fixé à 2000 FC qui enlèvera l’envie à la jeunesse kinoise, bouillonnante d’énergie et friande de beau spectacle de danse, de commencer le week-end à l’IF. Du reste, la Halle a choisi à dessein d’aligner Les Spartiates et Artcon dans la même soirée. L’ambiance est garantie. C’est certain que le premier groupe cherchera à assurer et le second ne fera pas moins. En effet, ayant une réputation à préserver, les deux collectifs sont déterminés à offrir le meilleur comme annoncé le mois dernier lors de la conférence de presse organisée à l’occasion de la publication de la programmation en cours de l’IF.

En une année d’existence, Les Spartiates ont un prestigieux palmarès à défendre. Les anciens lauréats du festival ME-YA-BE (édition 2013) et finalistes du dernier festival aiR D’iCi assureront la première partie de la soirée. Les huit jeunes spartiates, énergiques à l'image de l’afrobeat dont ils tirent l’inspiration de leurs chorégraphies constituent une sorte de commando dont l’allure sait plaire.

Programmés en second lieu, Artcon n’a plus à faire ses preuves à la Halle de la Gombe où il a connu plusieurs fois la consécration. C’est notamment en gagnant les palmes des deuxième et quatrième festival aiR D'iCi. Actif sur la scène kinoise depuis 2003, le collectif n’a de cesse de poursuivre son ambition entreprise, quitte à donner une visibilité maximum au hip-hop dans l’arène artistique congolaise. Plusieurs fois champions de Kinshasa, Artcon est allé jusqu’à s’arroger ce titre au niveau national et était candidat aux 7^es jeux de la Francophonie, l’an dernier. C’est dire combien son originalité a du bon. Les chorégraphies d’Artcon, un habile mélange de danses notamment le ndombolo et hip-hop, ont l’avantage de ravir le public dont il sait susciter l’admiration.