Littérature : Quand Pierre Tsemou, Ramsès Bongolo et Aimé Éyengué critiquent « Histoire de chez moi »Samedi 4 Octobre 2014 - 5:30 Le livre d’Alexis Bongo, Histoire de chez moi tome 1, publié aux Éditions Saga Diasporas noires, a suscité les critiques de Pierre Tsemou, Ramsès Bongolo et Aimé Éyengué. Cet ouvrage de 260 pages incarne la scène d’un Africain qui tient à l’Europe représentée par Marie, mais l’Europe ne veut pas de cet Africain Dans Histoire de chez moi, il y a le sous-titre Lettres à Marie Cambet et Réponses à Dan. Cet ouvrage contient trois cents correspondances adressées à Marie Cambet, personnage principal, de nationalité française. Une femme indifférente à l’auteur qui multiplie les lettres en vain. Les critiques Pierre Ntsemou et Ramsès Bongolo n’hésitent pas à faire quelques observations. Pierre Ntsemou parle de l’histoire d’une parole qui chante et désenchante. Une mémoire d’enfant qui retient les fantasmes des gens. L’histoire de chez lui est l’histoire de chez nous. Il revient sur la quatrième de couverture qui parle de monologue par manque de sujet de causerie. Histoire de chez moi est une histoire vécue par des gens de chez nous. Mais jamais on n'en parle dans les livres. Il revient à la page 6 sur la mise en garde de l’auteur à Mireille, un personnage. L’auteur dit qu’il a écrit grâce à son imagination de journaliste. Pour Pierre Ntsemou, c’est une précaution de l’auteur qui parle de questions qui fâchent. Ramsès Bongolo parle de roman épistolaire, c’est-à-dire écrit sous forme de correspondance, à Marie Cambet, personnage principal d’origine française (cf. pages 6 et 24). « Ce n’est pas un roman. L’auteur dit avoir écrit en s’appuyant sur son imagination de journaliste. La concordance des temps est brisée. La ponctuation a l’addition salée. L’auteur dit à Marie qu’il n’invente rien, mais remonte le temps (cf page 238) », affirme Ramsès Bongolo. Il ajoute : « Ce livre est à vous. Faites le lire aux hommes qui pensent que Dieu est noir ou blanc. La vérité est vérité. Dieu est vérité. » En effet, pour Ramsès Bongolo, le livre plonge les lecteurs dans les ténèbres. Il peint une fresque saisissable de l’homme noir dont l’héritage vacille entre tradition et modernité. L’histoire rappelle les lettres de Montesquieu. Faites-le lire aux hommes qui pensent que Dieu est noir ou blanc… La vérité est vérité. Dieu est vérité. Ainsi, l’auteur consacre une bonne partie de son œuvre aux miracles de Simon Kimbangou. Aimé Éyengué, un autre critique, pense qu’Alexis Bongo, mène la guerre contre les injustices à l’égard des Africains. Pour preuve, de la page 72 à la page 73, le mot Afrique cité 47 fois par Alexis Bongo qui a foi en l’Afrique. L’auteur de livre pense lui-même qu’il a écrit cet ouvrage par accident ! « C’est une sorte de roman ! Partant de quelques faits réels, j’ai mis à contribution mon imagination de journaliste et ma petite expérience dans l’étude et l’expérimentation des rapports et des comportements humains ! » Notons qu’Alexis Bongo a annoncé la publication des tomes II et III de son livre courant ce mois d’octobre 2014, le second en 2015. C’est donc une trilogie, dit l’auteur inspiré dans cette lutte de revendication de l’histoire africaine par Victor Hugo et Aimé Césaire. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Alexis Bongo et son livre. (© DR) ;
Photo 2 : Le livre « Histoire de chez moi » d'Alexis Bongo. (© DR)
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