Natation : une trentaire d'officiels techniques et juges élèvent leur niveauLundi 6 Octobre 2014 - 19:00 L’expert de la Fédération internationale de natation (FINA) donnera aux stagiaires toutes les bases nécessaires leur permettant d’être présents efficacement et activement pendant les Jeux africains. Thierry Bonnamant est venu à Brazzaville pour compléter les premiers enseignements reçus au niveau national au mois de mars. Le compte à rebours a visiblement commencé si bien que les responsables de la Fédération congolaise de natation (Féconat) se sont lancés dans une véritable course contre la montre en vue de combler un vide. Le Congo ne dispose pas d'officiels techniques et juges compétents pour les grands évènements. Le pays organisateur des 11e Jeux africains pourrait payer plus cher s’il recourt aux compétences d’ailleurs. C’est dans cet ordre d’idées que la Féconat a lancé le 6 octobre au stade Alphonse-Massamba-Débat, avec le concours de la FINA, le stage des officiels techniques et juges. L’instance gestionnaire de la natation internationale a confié à Thierry Bonnamant, juge arbitre à la FINA, la mission de redresser le niveau des officiels techniques et juges congolais. « Je voudrai à l’issue de mon passage ici que je puisse être sûr, que certains d’entre vous puissent avoir un comportement d’officiel lors des Jeux africains », a-t-il promis, assurant qu’il ferait de son mieux pour leur faire comprendre les modules liés à la formation des officiels. Cette promesse pourrait être le début de la solution à apporter à ce problème qui gagne la plupart des fédérations sportives nationales. Après les athlètes et les entraîneurs, la Féconat a ciblé les officiels techniques et juges. « Il faudrait que nous soyons capables durant cet évènement d’avoir des jeunes qui puissent s’activer autour du stade nautique sans que nous ayons besoin de faire appel à des experts qui viennent de l’étranger. Nous devons être capables, nous-mêmes ici à Brazzaville, d’avoir des jeunes qui soient en mesure de comprendre tout ce qui concerne l’arbitrage au niveau de la natation », a commenté Rachel Dominique Ngouabi, la présidente de la Féconat. Jean Paul Ngaloua, le secrétaire général du Comité national olympique et sportif congolais dont la structure accorde du crédit à la formation, a salué le combat mené par la Féconat tout en se disant confiant du fait que la natation présentera dans un bref délai la liste exhaustive de ses cadres. « Nous n’avons pas encore de piscine. Nous faisons la formation théorique mais lorsque nous allons arriver aux Jeux africains, les cadres locaux seront avec les cadres venus d’autres pays. Lorsque notre piscine sera terminée, nous souhaitons que vous reveniez pour les mettre dans la pratique.» Pour Jean Kimbémbé, le représentant du ministère, cette formation qui s’achève le 10 octobre, vient résoudre deux problèmes majeurs : l’acquisition de nouvelles stratégies liées à la pratique de la natation et le relèvement du niveau d’encadrement technique pour les stagiaires.
James Golden Eloué Légendes et crédits photo : Vue ses stagiaires (Adiac)
La présidente de la Féconat entouré du secretaire général du CNOSC, de l'expert et du représentant du ministère des Sports (Photo Adiac) |