Marché de la publicité en Afrique : Jacques Séguéla lance un appel aux agences européennes

Selon lui,  il y a deux Afrique : celle qui réunit le Cap Town,  l’Égypte et le Maghreb, détentrice de gros moyens publicitaires ; et l’autre Afrique, « celle de pays où tout reste à faire, avec un manque de moyens, mais qui vont se réveiller ». Jacques Séguéla invite les entreprises africaines à investir dans la publicité, reconnaissant toutefois que la « créativité n’était pas nécessairement une affaire de gros moyens », regrettant qu’en période de crise, comme celle que nous connaissons actuellement, beaucoup d’entreprises  dans le monde réduisent leurs budgets publicitaires.

Pour Jacques Séguéla, c’est « une erreur stratégique qui rend les publicitaires très frileux et moins créatifs, car ils prennent moins de risque qu’en période normale ». Il invite les agences européennes à soutenir le secteur publicitaire africain qui « est un marché d’avenir ». Par contre, il déconseille le marketing politique aux publicitaires africains, estimant que c’est un métier à part, et met en garde contre l’esprit anglo-saxon qui menace le monde de phagocytose.

Jacques séguéla a été l’un des piliers du projet Havas Maghreb et africain dont « l’ambition est de devenir au plus tard en 2016, la première agence du Maghreb avec des hubs créatifs de haut niveau, et de créer 25 villages Havas Afrique d’ici fin 2016 ».

Le village Havas consiste en un regroupement d’agence du groupe au sein d’une même entité intégrant « le média, le digital les créatifs et le reste des métiers de publicité dans un domaine suffisamment mûr ».