Littérature : une conférence sur l'œuvre de Sony Labou Tansi

Samedi 13 Juin 2015 - 16:30

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"Vingt ans après Sony Labou Tansi à l’œuvre" est le thème autour duquel tourne une série d’activités commémorant le 20e anniversaire de la mort de l’écrivain congolais Sony Labou  Tansi. C’était l’occasion pour certains artistes et compères de l’écrivain congolais de témoigner sur sa vie.

Cette conférence était divisée en trois parties. La première servait à Nicolas Martin Granel de répondre à l’approche génétique et anthropologique de l’œuvre de Sony Labou Tansi. « Tous les jours surgissent des archives de Sony. En 1997, grâce à l’appui de la mission de coopération, on a commencé à inventorier et archiver avec Victor Bilampassi les premiers manuscrits de Sony. De là nous avons collecté quelques unes  de ses œuvres, constituées non seulement de romans, mais aussi d’une variété de textes et de notes ».

Ensuite un  film documentaire de 25 minutes, tourné  par Leticia Juive, a été projeté.  Projeté dans une première version, ce film traite d’un stage de direction d’acteur sur un texte de sony par un sénologue avec des étudiants du conservatoire.

Plusieurs compagnons de route de Sony Labou Tansi  ont apporté leurs témoignages par rapport aux relations qu’ils entretenaient avec l’auteur congolais. Nicolas Mbissi, l’un des cofondateurs du Rocado Zulu, compagnie théâtrale de Sony Labou Tansi, a fait remarquer : « On avait du monde dans le Rocado zulu à l’époque. Nous jouions dans les quartiers.  Notre première sortie avait eu lieu le 13 mars 1980 au cfrad. En 1984, l’aura de Sony grandit avec son roman La vie et demie ».

"Le Rocado a intéressé des metteurs en scène français comme Guy le Noir avec la pièce La peau cassée jouée dans beaucoup de villes. Et des spectateurs comme Monique Blin qui était responsable des Francofolies  de Limoges.  Là commence une grande expérience du théâtre congolais en Europe en Italie, en Belgique, en Allemagne, en suisse. Cette compagnie a vécu jusqu’à 1995 date de la disparition de Sony, nous avions continué à vivre mais c’était très difficile après la mort de Sony ". a poursuivi Nicolas Bissi.

Pour Matondo Kubu Touré, Sony  Labou Tansi était un personnage multidimensionnel qui avait une passion pour le Congo. Car, argue-t-il, "il s’intéressait à tout ce qui se déroulait dans le quotidien congolais". 

Hermione Désirée Ngoma

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