Terrorisme : la communauté internationale condamne les attaques en Somalie, France, Tunisie et au KoweïtSamedi 27 Juin 2015 - 14:02 Les quatre pays ont été frappés vendredi, en plein ramadan, par des attaques sanglantes qui ont été condamnées par la communauté internationale. Et même si ces attentats ne sont pas enore revendiqués, tout le monde s'accorde pour dire qu'ils sont menés par des islamistes et autres fondamentalistes musulmans. En somalie plusieurs dizaines de soldats de la force africaine ont trouvé la mort dans des attaques d’une base de l’Amison attribuées au islamistes shebab. En France, une personne est morte décapitée près de la ville de Lyon alors qu’en Tunisie, près d’une quarantaine d’hommes ont été tuées devant deux hôtels à Sousse. Au Koweït, l’Etat islamique a revendiqué un attentat contre une mosquée ayant coûté la vie à au moins 25 personnes. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a exigé que les responsables de ces « attaques abominables » soient jugés. « Les responsables de ces actes de violence effroyables doivent être rapidement traduits devant la justice », a-t-il précisé. Il a indiqué que ces actes terroristes n’affaibliraient nullement la détermination de la communauté internationale à combattre la violence mais renforceraient son engagement à vaincre « ceux qui se livrent aux meurtres, à la destruction et à l’anéantissement de la culture et du développement humain ». Les Etats-Unis ont, en ce qui les concerne, exprimé leur solidarité ainsi que leur volonté de « combattre le fléau du terrorisme ». « Nous nous tenons aux côtés de ces nations pendant qu’elles font face à des attaques sur leur sol aujourd’hui, et nous avons été en contact (...) avec ces pays pour offrir toute l’aide nécessaire », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué. « Le terrorisme n’a pas de place dans aucune société, et les Etats-Unis continueront à travailler étroitement avec leurs partenaires internationaux pour combattre ces acteurs et contrer l’extrémisme violent à travers le monde », a-t-elle ajouté. Le Québec a joint également sa voix pour condamner ces attaques terroristes. « Nous n’accepterons jamais de passer sous silence ces manifestations d’horreur qui viennent porter atteinte à nos libertés », a déclaré le Premier ministre québécois, Philippe Couillard, dans un communiqué. Il a plaidé en faveur de partenariats internationaux « pour lutter efficacement contre le phénomène de radicalisation ». En Somalie, des soldats tués seraient en majorité de nationalité burundaise. La base de l’Amisom attaquée était tenue par une centaine de soldats burundais, qui font partie des 22.000 soldats de la force africaine en Somalie. L’assaut est intervenu quelques jours seulement après que les forces gouvernementales aient abattu trois membres des shebab, suite aux attentats perpétrés par ces derniers contre un centre de formation des services du renseignement. Depuis leur engagement au sein de l’Amisom, les troupes burundaises ont déjà payé un lourd tribut dans les combats contre les shebab. En témoigne ce qui s’est passé en octobre 2011 suite aux violents combats dans la capitale somalienne : plusieurs soldats originaires de ce pays avaient trouvé la mort. Auparavant, soit au début de la même année, le contingent burundais avait perdu plus d’une quarantaine d’hommes lors d’une offensive conjointe de l’armée somalienne et de l’Amisom lancée à Mogadiscio contre les shebab. En France, six mois après l’attentat à Charlie Hebdo, le pays est de nouveau confronté au terrorisme. La personne tuée en Isère – il s’agirait d’un chef d’entreprise – l’a été dans une attaque commise contre l’usine de gaz Air Product. Le corps de la victime a été retrouvée décapitée et sa tête accrochée à un grillage. Le principal suspect, nommé Yassine Salhi, âgé de 33 ans, a été interpellé. Il est connu des services français de police et aurait des liens avec des mouvements salafistes. Quant aux attentats de la Tunisie qui interviennent deux mois après l’attaque du musée Bardo, à Tunis, et qui avaient fait 22 morts, dont 21 touristes étrangers, ils se sont soldés par la mort d’au moins 37 personnes. Le gouvernement tunisien indique qu’il y aurait des touristes parmi les victimes, sans donner de nationalité.
Nestor N'Gampoula Notification:Non |