Parution : « Par les temps qui courent », troisième recueil de poèmes d’Aimé EyenguéDimanche 30 Août 2015 - 13:15 Paru en juin 2015, l’ouvrage « Par les temps qui courent » a été présenté au public, le 28 août au centre de formation et de recherches en art dramatique (cfrad) lors des Vendredis littéraires. Ce recueil de poèmes est un appel à la vigilance ; à la tolérance ; à la tempérance et au bon sens autour de soi, un appel au réveil et à l’éveil. Dans cet ouvrage de 164 pages, publié aux éditions l’harmattan, l' auteur parle de la fleuvitude qui est un concept qui nous renvoie à nos origines, à nos sources. C’est un retour aux sources, aux valeurs, aux fondamentaux. La fleuvitude, c’est la vie dans toute sa diversité. « Par les temps qui courent » comporte quatre parties à savoir: l’hymne fluvial, l’hymne terrestre, l’hymne céleste et l’hymne temporel. Chacune de ces parties participent à la poéticité fluviale. A travers sa publication, Aimé Eyengué invite chaque lecteur à un bain purificateur, un bain réparateur et purifiant dans les racines congolaises. Pour lui, notre vécu trouve son sens dans les fonctions du fleuve, qui est une source intarissable d’inspiration. Il suffit de l’observer pour comprendre que l’ homme est un fleuve qui s’ignore. L’eau du fleuve rafraichit, elle est douce. Ce livre, a dit l’auteur, est dédié à la vie , La fleuvitude est une école de la vie, elle nous permet de se démarquer de notre irrationalité ou de notre mesquinerie. L’auteur pense qu’en imitant le fleuve dans ses vertus essentiels, l’homme aura une moralité saine, il se détournera de l’égoïsme et de l’hypocrisie car, le fleuve, c’est la justice et le partage. La fleuvitude prône l’originalité dans sa diversité. Tant que nous continuerons à tourner le dos à ce fleuve le plus profond du monde, nous n’aurons pas notre fleuvitude, nous ne nous élèverons pas. L’idée de la fleuvitude se trouvait déjà en embryon dans les propos de plusieurs écrivains tels que, Aimé Césaire, dans son ouvrage « Cahier d’un retour au pays natal »; Jean Malonga, dans « cœur d’Aryenne » qui d’ailleurs, l’intrigue se déroule à Mossaka, vraiment sur le fleuve ; Tchicaya U Tam ‘si ; Paul Lomami Tchibamba dans Ngando et bien d’autres. La fleuvitude a fait rentrer dans notre pays le congo, Pierre Savorgnon de Brazza ; Diego câo. Plusieurs artistes musiciens chantent également du fleuve. L’eau du fleuve rafraichit, elle est douce. L’auteur a rendu hommage et a dédié son ouvrage à plusieurs auteurs, notamment, Gabriel Okoundji, Liss Kihindou, Sony Labou tansi, Léopold Sédar Senghor, Jean-Baptiste Tati Loutard. Par ailleurs, l'auteur a dedié le poème " main tendue" à Lao Alexandrine, poétesse de la Centrafrique. Il a remercié les Vendredis des arts et des lettres avant de retracer l’histoire de celle-ci , une initiative commune de l’agora( association qui a été à l’origine de la célébration des 60 ans de la littérature congolaise), de l’Uneac ( union nationale d’écrivains et artistes du congo ) et du ministère de la culture. Aimé Eyengué a fini son exposé par la lecture de son pème "le manguier de congo" qu'il a dedié à Adolphe Dzokanga Écrivain, poète, Aimé Eyengué est chroniqueur culturel, il enseigne la communication évènementielle ; docteur en Sciences sociales ; diplômé en Science politique, initiateur de la célébration des 60 ans de la littérature congolaise et du Salon du livre de Brazzaville ; concepteur de la fleuvitude. Auteur de nombreuses publications : la France si je mens, l’abbé est mort, vive l’abbé ; le conseiller du prince ; briseur des rêves, suivi de rêves de Brazzaville et par les temps qui courent. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo : Aimé Eyengué lisant l’un des poèmes constitue son ouvrage , photo 2: l'ouvrage "par les temps qui courent d'Aimé Eyengué" Notification:Non |