Spectacle : deux dates pour Coup Fatal à Kinshasa

Mercredi 16 Septembre 2015 - 13:45

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Tenu pour le grand événement du mois à l’affiche à la Halle de la Gombe les 18 et 19 septembre, porté par le KVS & les ballets C de la B, le projet qui a quasiment fait le tour du monde revient sur le lieu où il a vu le jour après quatre récentes représentations d’affilée en Australie.

L’affiche de Coup Fatal à Kinshasa Pièce maîtresse du spectacle qui allie musique, théâtre et danse, le contre-ténor Serge Kakudji fait savoir que Kinshasa accueillera ce week-end les 105e et 106e représentations de Coup Fatal. La remarquable pièce vient tout juste d’assurer l’ouverture du Brisbane Festival le 5 septembre. L’événement en cours en Australie jusqu’au 26 septembre lui avait réservé carrément quatre dates, soit des représentations successives de Coup Fatal réalisées les 5, 6, 7 et 8 septembre.

La grande première kinoise de Coup Fatal ne laisse pas de marbre Serge Kakudji. Prêt à investir la Grande Halle de L’Institut français (IF) dans quelques heures avec ses complices, un orchestre de treize musiciens de Kinshasa, il a en vue de le vivre comme « un moment de partage ». Mais bien plus, a-t-il confié aux Dépêches de Brazzaville : « Je vais jouer chez moi. Je suis plutôt curieux de voir comment le public kinois va accueillir Coup Fatal ». La première pensée qui lui vient à l’esprit, dit-il, c’est de « partager cette joie de vivre » qui l’anime. Il rappelle ici que son spectacle est construit autour « de morceaux que j’aime et qui constituent un chemin universel ». Le contre-ténor souligne qu’à ses yeux, Coup Fatal est quelque chose d’énorme. Un rêve de réunir deux mondes dans un même univers ».

La musique de Coup Fatal inspirée en majeure partie du répertoire baroque de Bach, Haendel, elle fait aussi de la place à plusieurs autres compositeurs. Mais toute sa magie réside dans la fusion des phrases baroques avec la musique congolaise traditionnelle et populaire jouée en partie à l’aide d’instruments locaux à l’instar du likembe ou piano à pouces et du xylophone. Le rock et le jazz sont aussi mis à contribution dans le spectacle qui a pour décor un impressionnant rideau de douilles, œuvre du sculpteur Freddy Tsimba.

Pour ceux qui l’ont vu, Coup Fatal reste un spectacle d’une énergie incroyable. Pour Serge Kakudji, c’est toujours l’occasion de « partager ce que je ne peux dire. Quand je choisis de parler de la vie sur scène, je fais de mon mieux pour être le plus vrai possible. J'essaie de résister avec le spectacle, au travers de l’art ».

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L’affiche de Coup Fatal à Kinshasa

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