Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, Instagram se pare de presque tous les atouts d’un vrai service de messagerie. Sa prestation de messagerie instantanée, "Instagram Direct", comprend maintenant un bouton GIF pour partager des images animées. Les adeptes de ce réseau pourront ainsi se plonger dans la base de données Giphy pour faire leur choix.
D’après le blog techcrunch, Instagram travaillerait à la mise en place de plusieurs options inédites. A cet effet, la possibilité de taguer les photos sans ajouter d’hashtag, ces mots dièse qui viennent bien souvent alourdir la description des photos, est dorénavant praticable. Ces derniers seraient ajoutés séparément et visibles uniquement à côté du lieu, au-dessus de la photo. Il serait toujours possible de consulter les photos classées grâce à ces hashtags.
Techcrunch souligne également le travail d’Instagram sur des outils de partage géo localisé, pour faire que les posts soient plus visibles dans certaines régions du monde.
Le média américain "The Verga" a fait état récemment d’une nouveauté réclamée depuis plusieurs années par les usagers : la possibilité de repartager des photos et vidéos d’autres comptes, à la manière d’un tweet sur tweeter. Malheureusement, un porte-parole de l’entreprise (Instagram) a démenti l’existence de cette fonctionnalité qui ne serait pas d’actualité maintenant.
Notons que rien ne va plus avec la maison-mère. Kevin Systrom, qui a créé Instagram en 2010 avec Mike Krieger, directeur des affaires technologiques de l’application de partage de photos détenue par Facebook, ont tous les deux annoncé, le 24 septembre, leur démission. Selon la presse, la raison serait une mésentente avec leur maison-mère en pleine tourmente. “Mike (Krieger) et moi sommes reconnaissants pour les huit dernières années chez Instagram et six ans chez Facebook (…). Nous allons prendre des congés pour explorer à nouveau notre curiosité et notre créativité”, a écrit, dans une déclaration publiée sur le site de l’entreprise, Kevin Systrom, directeur général d’Instagram, confirmant une information du "New York Times".
“Construire de nouvelles choses exige que nous prenions du recul, que nous comprenions ce qui nous motive et le faire coïncider avec les besoins du monde, voilà ce que nous voulons faire”, poursuit Kevin Systrom, sans donner de raison plus précises de ce départ que plusieurs médias américains attribuent toutefois à une mésentente avec les dirigeants de la maison-mère Facebook. “Nous sommes prêts maintenant (à ouvrir) le chapitre suivant”, dit-il encore.