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Grand prix mondial de poésie : le Congolais Huppert Malanda primé par la World and Universal Academy
Le texte Comment éteindre les volcans ? du poète congolais a été primé meilleur texte au Grand Prix mondial bilingue de poésie organisé chaque année par la fondation World and Universal Academy, en partenariat avec la fondation World Management and Knowledge Forum à Groningen aux Pays-Bas
Cet ambassadeur de la littérature congolaise vient une fois de plus de montrer que la poésie congolaise est bien vivante. En effet, sur trois mille candidatures d’écrivains amateurs ou professionnels venus de 182 pays, le jury a nominé 210 candidats parmi lesquels le Congolais Huppert Malanda, reconnu meilleur artiste poète et distingué premier lauréat du Grand Prix mondial de poésie.
La candidature d’Huppert Malanda était composée de cinq textes poétiques, dont Rêve des peuples, dédié à Socrate ; Élégie soleil pour le premier sang de l’aurore, dédié à Nelson ... Lire la suite
Artiste africaine jazz poète, Helmie Bellini, fière de ses origines, met en avant par sa voix noble les meilleurs mots glanés au détour de l’enrichissement de ses rencontres entre l’Afrique et l’Europe. Les spécialistes s’accordent pour apparenter son travail à « un voyage musical sans frontières »
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Comment expliquez-vous votre absence aux festivités de l’indépendance du Congo le 15 août à Djambala alors que l’essentiel de votre musique véhicule les valeurs du chef-lieu du département des Plateaux ?
Helmie Bellini (HB) : Effectivement, je suis actuellement et jusqu’au 16 août, au festival international de jazz de Marciac, en France, où le public acclame mon répertoire jazz comprenant des chansons en téké et lingala. Je pensais pouvoir être aux réjouissances de la municipalisation accélérée à Djambala, car ... Lire la suite
Ce concours, qui en est à sa treizième édition, est organisé à Moscou dans le cadre de la semaine de l’art russe. Les peintres congolais de l’école de peinture de Poto-Poto, qui sont les premiers Africains à participer à cette compétition qui s’est déroulée dans la salle d’exposition Sokolniki en avril, ont remporté trois prix
Près d’une dizaine des peintres congolais ont participé à ce concours qui regroupe des peintres du monde entier. Il s’agit de Sylvestre Mangouandza, Gerly Mpo, Jacques Iloki, Euloge Serge Dzon, Adam Opou, Antoine Sita, Boniface Nzimy. Trois d’entre eux ont été primés : Sylvestre Mangouandza, deuxième prix avec son œuvre Le Médium ; Gerly Mpo, deuxième prix ; Euloge Serge Dzon, troisième prix pour son œuvre portant sur la danse téké. Ces trois lauréats ont été congratulés par des diplômes ainsi que tous les autres ... Lire la suite
La lune écoute… est le titre du recueil de contes que vient de publier par Nzenzé Kinouani Kazis aux Éditions Cultures croisées
Près d’une vingtaine de contes meublent cet ouvrage de 177 pages. Sa publication est le résultat de la volonté affirmée de l’auteur de retrouver l’héritage culturel de ses ancêtres, revaloriser un moyen d communication qui a fait ses preuves et rejoindre par l’écriture tous les conteurs qui le font vivre avec passion. « Le conte au mbongui était un moyen de communication entre générations, les jeunes étant plus considérés comme des récepteurs que comme des interlocuteurs, le dialogue se situait ailleurs. Dans la société moderne actuelle, nous pouvons regretter l’absence de moralisation de la vie dans le cadre de la mondialisation, notamment dans la conception de l’économie ou des modifications génétiques du vivant, ... Lire la suite
C’est Djambala, capitale du département des Plateaux, que le comité d’organisation du Festival international des médias prix espoir (Fesmepe) a choisi pour remettre des prix à des chevaliers du micro et de la plume, les réalisateurs y compris, pour sa sixième édition
Placée sous le patronage du préfet du département des Plateaux, Edgard-Bernard Diafouka, cette sixième édition, qui se tient après celle tenue à Kinshasa (RDC), a eu pour thème : « Les médias, pourquoi faire dans les pays en voie de développement ? » Le choix de ce thème, quoiqu’il n’influence pas la nature des œuvres présentées, marque l’attachement du Fesmepe au respect de la diversité culturelle, au respect des valeurs culturelles africaines et à l’implication des médias dans l’amélioration de l’environnement social. Ainsi donc, les professionnels des médias doivent faire ... Lire la suite
Musicien, conteur et formateur, résidant à Ouagadougou (Burkina Faso), Jules Mouanga est en séjour à Pointe-Noire. Dans la ville océane, il est accompagné de Fillippo Careglia et Federica Rizzo, deux artistes italiens venus découvrir le Congo. Dans un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville, il parle de sa passion musicale et de ses projets
Installé à Ouagadougou au début des années 2000, Jules Mouanga s’est vite fait un nom parmi les artistes du pays des hommes intègres. Musicien polyvalent, il joue à merveille du piano, de la flûte, de la trompette et des instruments traditionnels : ngoma, nsakala, sanza, mukondzi, ngongi… « Mon style musical est fait de folklore congolais mélangé avec d’autres sonorités. C’est une musique proche du jazz, mais d’inspiration traditionnelle. Avec mon groupe, Ouaga Spirit Band d’Ouagadougou, nous animons des ... Lire la suite
Une grande perte pour le Groupe Adorons l’Éternel qui, en l’espace de quelques semaines, vient de perdre trois de ses membres les plus actifs.
Responsable du Groupe Adorons l’Éternel (Gael), ce chantre de l’Éternel a rendu l’âme le soir du 2 août à la clinique Nganda laissant éplorés derrière lui les membres de sa famille biologique et tous ceux qui se reconnaissaient dans ses cantiques. Après avoir lutté contre une maladie qui l’a tué à petit feu au point de le dégrader physiquement, Alain Moloto a finalement succombé, après avoir dignement servi l’Éternel à travers une carrière musicale courte mais riche en enseignements.
De lui, on retiendra surtout son engagement spirituel sans relâche et son besoin sans cesse renouvelé de développer une intimité avec le Christ. Il meurt sans avoir réalisé son rêve, celui de porter l’adoration ... Lire la suite
L’événement qu’entend organiser pour la première fois au Congo le promoteur Donald Mabiala et Choi Entreprise vise la mise sur pied d’une plateforme d’expression des stylistes congolais. Le projet a été présenté à la presse congolaise le 30 juillet. Différents partenaires ainsi que quatre stylistes congolais, trois femmes et un homme sélectionnés pour asseoir l’initiative dans la partie exclusivement congolaise du projet, étaient présents. Il va consister en la tenue d’un grand défilé de mode dans la capitale prévu au mois de décembre. Il sera précédé d’une téléréalité où cinquante mannequins donneront le coup d’envoi. Au final, vingt jeunes filles seront retenues pour le grand défilé.
D’ores et déjà les quatre stylistes suivent une formation avec une spécialiste en la matière partenaire de l’évènement, Choi. Hossie Raïssa Galina, ... Lire la suite
Silvère Malanda, chorégraphe formateur prône pour sa modeste contribution à l’adhésion de l’appel du président du 10 avril une insertion des jeunes par la danse. Car, affirme-t-il, « la danse est un meilleur vecteur de brassage culturel et de cohésion sociale ». Pour le journal du sixième jour, quelques approches de sa démarche
« Le développement du Congo passe aussi par la culture, confie Silvère Malanda. Je pars d’un simple constat où la danse est un facteur d’identification et de promotion culturelle. Au Congo, au moment où la diaspora s’organise pour relayer ses efforts en faveur du développement, nous autres, artistes, demandons à y être associés. Dans mon domaine de la danse, j’ai initié un festival, Congo danse. C’est un festival à vocation culturelle pour créer une plateforme d’échanges, de promotion des arts, de formation et surtout ... Lire la suite
C’est l’endroit du festival où l’on peut flâner à la recherche d’un livre, rencontrer des auteurs, des éditeurs et assister à des conférences ou des lectures. Le comédien sénégalais Amadou Gaye a par exemple lu des extraits de l’œuvre de l’écrivain djiboutien Abdourahman Waberi samedi en fin de journée. Samedi également, mais plus tôt dans l’après-midi, a eu lieu une table ronde sur la pensée africaine et les enjeux de l’acculturation due à l’arrivée de l’islam et du christianisme. Il y eut en effet de nombreux courants d’acculturation en Afrique, parmi lesquels figure en première place la colonisation. Pour comprendre l’Afrique contemporaine, il faut analyser ces mutations d’envergure. Cette conférence proposait des pistes de réflexion grâce au regard des différents intervenants (philosophes, sociologues et écrivains) qui ont ... Lire la suite