Art-Culture-Média
Le long métrage du réalisateur Ndungi Mambimbi est programmé ce 21 février à 15h. La projection d’entrée libre fait suite à son avant-première du 16 décembre, au CinéBuzz.
Comédien et maintenant acteur par la force des choses, le réalisateur campe lui-même le personnage principal du film, en l‘occurrence le défunt prophète Simon Kimbangu. Le long métrage en lingala porte sur l’histoire tourmentée de l’illustre personnage né à Nkamba, en 1887. Fidèle de l’église baptise d’alors, il a reçu son baptême à la Baptist Missionary Society en 1915. Il y a reçu une formation de catéchiste et devient naturellement prédicateur dans les années 1920. Le récit du film repose sur la biographie de celui qui est tenu aujourd’hui pour le père fondateur du Kimbanguisme qui, à la base, était plutôt un mouvement religieux mal vu par l’état colonial.
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Après avoir rangé sa guitare, le 28 décembre 2022 aux premières de la matinée, au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville à l’âge de 82 ans (1940-2022), Alphonse Mpassi Ngongo dit Mpassi Mermans a été conduit le 18 février à sa dernière demeure au cimetière du Centre-ville, à l’issue d’une cérémonie qui a eu lieu au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, dans le deuxième arrondissement Bacongo.
Guitariste, auteur-compositeur et arrangeur, Mpassi Ngongo Mermans a rejoint ses pairs des Bantous de la capitale, après une cérémonie funèbre qui a connu les présences de l’administrateur maire de l’arrondissement 2, Bacongo, le Dr Simone Loubienga; du député de Loudima, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, Pascal Tsaty Mabiala; ainsi que des conseillers au ministère de l’Industrie culturelle, touristique, ... Lire la suite
Le spectacle de théâtre interprété entièrement en langue Koongo a été joué sur les planches des ateliers Sahm, le 17 février, à Brazzaville.
Texte de Faustin Mouanga-Sengha mis en scène par Faustin Koua-Leturmy, avec la participation de Gladys Samba et son groupe Les mamans du Congo en musique et chant, « Bimokono » s’est déployé à la manière d’un mbongui ou d’une soirée villageoise au clair de lune. L’histoire contée est celle de Mountsoompa, un fils Koongo qui n’a pas pu apprivoiser l’éternité de sa force, de sa puissance. En effet, à travers ce personnage, le dramaturge et poète congolais dévoile la nudité de l’orgueil de la force de l’homme sur terre qui n’est qu’une dune de sable.
D’une durée d’environ une heure, « Bimokono, c’est la somme des valeurs et antivaleurs du destin de l’homme qui résume son incapacité à ... Lire la suite
Décédé le 11 février 1983, Joseph Athanase Kabasele Tshamala dit Grand Kallé Jeff a été une fois de plus honoré par les deux Congo, le monde musical, les parents et amis, à travers plusieurs activités organisées le 11 février dernier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), à l’occasion des quarante ans marquant sa disparition.
Organisée par la Fondation Grand Kallé avec le concours du ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine de la RDC, la commémoration des quarante ans de la mémoire de Grand Kallé a connu la présence de la délégation de la République du Congo conduite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé, assurant l’intérim de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des ... Lire la suite
Prendre du temps avant de vivre et de voir les choses en 3D définit un peu le rythme de l’artiste congolais Brhem Osyris. Amoureux de la musique depuis son adolescence, ce n’est qu’en 2022 qu'il se dévoile publiquement aux Congolais avec un maxi single de trois titres disponibles sur différentes plateformes de téléchargement légal.
Brhem Osyris, de son nom complet Risaldy Brhem Osyris Bidounga, est un auteur-compositeur, interprète et cinéaste congolais, né le 25 juin 1992 à Brazzaville. Très jeune, il développe la passion pour la musique et intègre la chorale Théophile-Mbemba de la paroisse Saint-Michel de Ngangouoni où il acquiert une certaine expérience en musique. Après des années, il se découvre un penchant pour la musique alternative. Un style à travers lequel il mixe des genres musicaux occidentaux et africains, pour créer son propre style qu’il a ... Lire la suite
Publiée le 1er février dernier aux éditions Les Impliqués, la pièce de théâtre « Un gendarme rit dans la gendarmerie » décrit la rivalité au sujet de Julie, une jeune lycéenne, entre Eloge et Brunel, deux gendarmes aussi, et de deux lycéens, Bienvenu et Adelard.
Une querelle s’installe entre les protagonistes autour d’amour et de l’argent. Dans la scène 1, Julie est très surprise par des mots d’Eloge, un gendarme qui la courtise. Les deux se donnent rendez-vous. Très en colère, Solange, son amie, lui reproche d’avoir dialogué avec les gendarmes qu’elle déteste. "Mais, tu as commis une bavure, quand ils veulent te parler ou même t’inviter, il faut chercher les voies et moyens pour les éviter, violence, voici ce qui caractérise les gens d’armes", lui dit-elle.
"Julie, ne sois jamais amante d’un soldat durant ta vie pour ne pas être ... Lire la suite
Le livre de Giscard Kevin Dessinga, publié chez L'Harmattan Paris, est un essai philosophique qui condense la pensée de Karl Popper à travers son engagement intellectuel face aux enjeux de son temps.
Deux grandes parties composent l'ouvrage didactique : une épistémologie de la précarité et une épistémologie de la lutte et du combat. On comprend bien que toute la réflexion traite du champ d'exercice de la pensée "popperienne", précisément l'épistémologie, domaine de la philosophie qui s'intéresse à la véracité et la pertinence des sciences. Karl Popper est ici présenté comme l'un des tenants du courant criticiste. Il fonde sa démarche de la quête du vrai à travers la falsifiabilité et non la vérifiabilité du fait scientifique. En effet, c'est par la remise en cause permanente qu'un savoir est jugé pertinent. Pour ce, la triptyque ... Lire la suite
Au cours des années 1965, 1966 et 1967, le microcosme musical congolais des deux rives du fleuve Congo vibre au rythme de la danse « Boucher », à l’instar de la rumba (danse mythique de la musique congolaise), du tango, du boléro, du chachacha, de la Ssalsa… que les Congolais aimaient depuis la nuit des temps. Cette danse fut créée par un boucher du Marché Total de Bacongo, à Brazzaville, et connut sa gloire en 1965 lors des Premiers Jeux africains organisés à Brazzaville, du 18 au 25 juillet.
Pour la petite histoire, le « Boucher » ou danse des bouchers a son origine à Brazzaville, plus précisément au Marché Total de Bacongo. Son géniteur fut un boucher très célèbre du nom de Ghonda, spécialiste en abattage des bœufs. « Ya Ghonda », comme aimaient bien l’appeler ses admirateurs, fut un personnage très méticuleux portant toujours un ... Lire la suite
Auteur-compositeur à la voix séduisante, Grand Kallé, à travers ses œuvres musicales, s’est bâti un vaste empire de notoriété. « Parafifi », sa chanson parue depuis 1953, ne courbe pas l’échine face aux assauts du temps.
« Parafifi » voit le jour grâce aux éditions Opika, en format 78 tours sous la référence 1179. Huit ans après, Kallé enregistrera, grâce à son propre label dénommé Surboum, une nouvelle version de cette mélopée en format 45 tours, référencée AJ 56. C’est cette version qui est la plus jouée et la plus connue de nos jours. Il y a une autre version cha cha cha de cette chanson dont nous n’arrivons pas à situer la période. Si le Grand Kallé a pu sortir trois versions de cette chanson, les paroles de celle-ci demeurent les mêmes.
Comptée parmi les standards de la musique congolaise, cette œuvre a été dédiée au ... Lire la suite
Une guitare d’un cousin sous un lit, l’accord de do majeur du vieil Arsène, les répétitions de Samba Dio derrière la parcelle à Mpaka 120, il n’en fallait pas plus pour fabriquer un musicien doublé d’un ingé-son. L’histoire en accéléré de Pariss Akwaba !
Chez les musiciens, toutes les « il était une fois » commencent généralement à l’église et au plus jeune âge, le plus souvent sur la peau d’un djembé ou celle d’un tam-tam. L’histoire de Parice Lemballa N’Souamy commence ainsi à l’église Mpeve ya longo et nous sommes au milieu des années 1980. Au quartier Mpaka 120 de Pointe-Noire, dans la maison parentale où grandit Parice, un cousin du futur prodige y a aussi sa chambre, sous son lit : une guitare. « Je devais avoir environ 14 ans, dès lors que mon cousin quittait la parcelle, je m’exerçais maladroitement sur sa ... Lire la suite