Art-Culture-Média
Enfin ! Les amplis ont craché leurs watts, les micros quelques faibles larsens, la sueur a coulé sous les projecteurs, les applaudissements se sont faits entendre. Et c’est comme un sentiment d’une nouvelle vie !
Juin 1981. André Henry, nommé dans le nouveau ministère du Temps Libre, organise la « fête de la musique et de la jeunesse » à Paris pour célébrer l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Ce concert gratuit, réunissant 100 000 personnes avec Jacques Higelin et Téléphone, inspire Jack Lang, alors ministre de la Culture, pour créer une fête musicale populaire : La fête de la musique ! Un seul mot d’ordre : « La fête sera gratuite, ouverte à toutes les musiques, sans hiérarchie de genres ou de pratiques, et ouverte à la France entière ».
Quarante années plus tard, la fête de la musique, célébrée dorénavant dans plus de 120 ... Lire la suite
Les textes des dramaturges russe Anton Tchekov le « Chant e cygne » et congolais Sony Labou Tansi, « Le sexe de Matonge », ont été interprétés sur scène par la troupe « Théâtre des arts libres », au Centre culturel russe (« Maison Russe »), en présence de sa directrice, Maria Fakhrutdinova.
C’est à l’occasion du vingt-sixième anniversaire de la mort de l’éminent dramaturge, romancier et poète congolais, Sony Labou Tansi, que le Théâtre des arts libres a donné ce spectacle qui est un “Dialogue entre Anton Tchekov et Sony Labou Tansi”. Il a été interprété par Jean Marie Diatsonama et Maryse Flore Banouanina, sous la musique de Roms Mundibu (chanteur) et Robardain Kouyokila dit six vitesses (instrumentaliste). L’action principale du drame se déroule dans théâtre provincial. Le vieux comédien Vasily Vasilich Svetlovidov, se réveillant seul dans ... Lire la suite
Ce recueil publié aux éditions de la Fleuvitude offre une poésie inspirée du fleuve et de la mer, deux symboles importants de vitalité de la patrie du poète, le Congo-Brazzaville.
Le fleuve et la mer sont deux grandes sources d’inspiration pour les écrivains et artistes congolais. La littérature qu’ils inspirent, découlent à travers les pages, les fresques et les morceaux de musique. Le fond poétique demeure souvent le même. La quête de liberté, le culte de la sacralité de la vie, le mystère des eaux, leur douceur, leur violence aussi et leur rôle nourricier sont souvent mis en relief comme thématiques. La différence repose notamment sur le style, d’un auteur à l’autre.
Le poète Gaëtan Ngoua, sur les mêmes traces que Tchicaya U Tam’si et Théophile Obenga, se présente comme le chantre de l’humanisme qui, prenant prétexte du fleuve et de la mer, ... Lire la suite
L’essai de Daniel Matokot revisite le style romanesque de Sony Labou Tansi, ce géant de la littéraire francophone qui continue de susciter beaucoup d’affidés, vingt-cinq ans après sa mort.
Les écrits de Sony Labou Tansi s’inscrivent, selon l’essayiste, dans l’ordre de la littérature anticonformiste ou « carnavalisée », expression propre au critique littéraire russe Mikhaïl Bakhtine. C’est une forme d’écriture qui excelle par son atypisme. Chez Sony, la valeur ajoutée est celle du comique.
Daniel Matokot constate que les romans de Sony se démarquent des sentiers battus. Leur style est inédit et inclassable. L’usage des grossièretés et des jurons, l’exagération, le dédoublement des personnages, la création des néologismes, la structure dialogique et polyphonique sont autant de caractéristiques de la littérature « carnavalisée » que ... Lire la suite
Pour son second long métrage, sorti en octobre 2019, le réalisateur marocain Mohamed Nadif traite de la bienveillance en société, faute de quoi de nombreuses personnes sombrent dans la dépression après un vécu douloureux.
« Les femmes du pavillon J » c’est l’histoire de Rim, Amal et Ibtissam, toutes les trois internées dans le pavillon pour femmes d’un hôpital psychiatrique à Casablanca (Maroc). Chacune d’elle a été victime d’une tragédie familiale.
Rim a subi un inceste. Amal a perdu son enfant et s’incrimine d’avoir été négligente. Ibtissam, quant à elle, s’oppose aux principes et lois que sa famille bourgeoise lui impose, y compris le mariage forcé. Heureusement pour elles, elles sont bien traitées par l’infirmière qui suit leur thérapie. La surveillante se veut attentive et rigoureuse, sans en faire trop. En se montrant solidaire et ... Lire la suite

Le chantre est de retour avec ce nouveau cantique qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement dès ce 24 juin à partir de 20h00, heure de Kinshasa.
Après une pause de trois ans, le guitariste et chanteur Enoch Ebadu sort "C’est toi !", un nouveau single en français et fait savoir qu’il est porteur d’« un message d’amour ». Il a indiqué à cet effet au Courrier de Kinshasa qu’il veut susciter « une prise de conscience ». Il s’agit d’une adresse toute particulière à prêcher à travers son mode de vie, à savoir que, affirme-t-il, « par l’amour, les chrétiens peuvent influencer la vie de ceux qui ne partagent pas leur croyance ». Le chantre souligne à ce propos qu’il tient aussi à conscientiser les mélomanes, les emmener à intérioriser que « tous nous formons l’harmonie de Dieu ». Et ce, soutient-il, « peu importe ... Lire la suite
A l’occasion de la fête de la musique, l’Union des musiciens congolais (UMC) a animé une causerie débat sur le thème : « Etats généraux de la musique congolaise en période de pandémie de Covid-19 sous l’égide de l’UMC ».
Le président de l’UMC, Magloire Bonguili dit Pape Gode, a dressé un bilan à mi-parcours des actions menées en neuf points. Il s’agit entre autres du plaidoyer pour la prise en compte par la Task-force du secteur culturel dans le cadre de l’aide à apporter aux secteurs ayant été impactés par le confinement et la restriction des activités pour cause de Covid-19 ; de l'intervention auprès du bureau congolais du droit d’auteur (BCDA), du ministre de la Culture et des partenaires pour solliciter leur implication dans les obsèques des artistes Fondé-Crépino, Don Joli Kiala, Sambadio et du patriarche Edo Ganga.
Il a également ... Lire la suite
Rendez-vous remarquable des professionnels de la musique du continent, le Midem Africa se déroulera du 28 juin au 1er juillet, en ligne, sur la plateforme du Midem Digital. Au programme : conférences, concerts et réseautage.
Gratuit et ouvert à tous en ligne, pendant quatre jours, le Midem Africa offrira une fois de plus l’occasion à la communauté internationale des professionnels de la musique d’échanger et de projeter le futur du secteur. Ainsi, se rencontreront lors de ce rendez-vous créateurs, sociétés digitales innovantes, marques et talents afin d’enrichir la relation passionnée entre les différentes parties prenantes et de ce fait, créer de nouveaux partenariats.
Concrètement, il sera question de cartographier l’industrie musicale en Afrique à travers un programme de conférences incluant des discours phares par thème, des panels et des ... Lire la suite
Dans son discours de présentation du programme d’action du gouvernement, prononcé, le 21 juin, devant l’Assemblée nationale congolaise, le premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a exprime une attention particulière au secteur culturel et arts.
Précisant que la culture constitue le socle d’identité d’un peuple, cette richesse culturelle et artistique doit être préservée pour un legs important aux générations futures. Pour lui, qu’il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une culture créative facteur d’unité d'une notre Nation. D'où la nécéssité de lui porter une attention particulière afin de redynamiser la création et migrer vers une industrie culturelle.
Anatole Collinet Makosso a aussi annoncé exprimé l’engagement du gouvernement de lancer dans un proche avenir une profonde réflexion sur l’avenir de ... Lire la suite
Dans un entretien accordé à TV5 monde la semaine dernière, Joëlle Epée Mondengue, commissaire de l’exposition « Kubuni », a signifié qu'il entendait par cette initiative valoriser l’art graphique africaine, montrer à travers la bande dessinée une Afrique plurielle, universelle, débarrassée de tout prisme européocentriste et qui ne se limite pas aux frontières d’un pays ou d’un continent.
L’exposition se poursuit jusqu’au 26 septembre 2021 à Angoulême en France. Elle est organisée dans le cadre d’un partenariat tripartite signé en 2018 entre l’Institut français du Congo, la cité internationale de la bande dessinée et l’image ainsi que le festival international de la bande dessinée du Congo-Brazzaville Bilili. Joëlle Epée Mondengue, auteure de la bande dessinée ‘’La vie d’Ebène DUTA’’ et promotrice du festival international de la ... Lire la suite