Boxe : la relance de cet art se veut d’actualitéSamedi 3 Mai 2014 - 16:15 Le gouvernement congolais s’appuie sur l’expertise du groupe Tiozzo pour redynamiser le noble art avec l’organisation de l’événement commémoratif des 40 ans du Combat du siècle et la création de deux académies pilotes à Kinshasa et à Lubumbashi. Lors du point de presse tenu le 30 avril à l’Hôtel Kempinski Fleuve Congo, le secrétaire général aux sports et loisirs, Barthélémy Okito, a exprimé la volonté du chef de l’État, Joseph Kabila, d’assurer la « relance de la boxe, du cyclisme et l’organisation d’une CAN en RDC ». Il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’avec les projets en cours de la commémoration du combat mythique d’Ali–Foreman et de création de deux académies que la primauté ait été accordée à la boxe. Les propos comme ceux tenus par l’ex-champion du monde Christophe Tiozzo lors du lancement opéré le 30 avril sont révélateurs. Ils ont traduit assez clairement l’ambition nourrie par les deux parties quitte à « aider le Congo à reprendre sa place dans la hiérarchie de la boxe ». Il ne fait aussi aucun doute que songer à « réécrire l’histoire de la boxe au Congo sans effacer celle qui s’est déjà passée », comme il l’a dit encore, souligne l’importance du défi à relever. Un peu plus que sur Round I, le premier des deux galas de boxe commémoratifs du 28 juin et même le second du 30 octobre, la relance du noble art local repose sur les académies de Kinshasa et Lubumbashi. Tenus pour des projets pilotes, ils s’inscrivent dans la durée. Pour ce qui est de la capitale, les entretiens amorcés avec le gouverneur de la ville, André Kimbuta, la veille du point de presse devaient se poursuivre avant la fin du week-end. Suivrait ensuite la seconde étape pour laquelle l’équipe Tiozzo entend faire le déplacement pour la capitale du cuivre cette semaine en vue d’une entente avec le gouverneur Katumbi. Dans les deux cas, il est question d’encadrement de la jeunesse. Il sera dès lors procédé au recrutement des jeunes désœuvrés en vue d’une réinsertion dans la société. Mieux, comme l’a expliqué Christophe Tiozzo, il s’agira d’assurer une formation avec à la clé une « insertion sociale et professionnelle dans des entreprises ». Les académies censées travailler en lien avec la fédération de boxe congolaise devraient se constituer en viviers. Celle-ci devrait se charger de la « récupération de bons éléments à transmettre à la Ligue nationale de boxe (Linaboxe ). Aussi, la contribution des experts tels l’ex-champion du monde Mukadi, président de la Linaboxe et Mamba Shako sera de mise pour la formation des formateurs. Du reste, la perspective d’un renforcement des capacités au niveau technique s’impose, en particulier pour les arbitres. Aux dires de Barthélémy Okito, il fait partie d’un programme dûment élaboré. Par ailleurs, Christophe Tiozzo est resté d’avis qu’au long terme, la fédération congolaise convaincue du bon potentiel des académiciens se devra de les intégrer dans les compétitions internationales.
Nioni Masela Légendes et crédits photo : Une vue partielle du comité général d’organisation engagé dans la relance de la boxe en RDC |