Natation : « Nous réclamons plus d’attention à l’égard des nageurs délaissés », déclare Bertrand Mbioko

Mardi 6 Mai 2014 - 14:28

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Le directeur technique du club Avenir estime que certains des athlètes des clubs de Brazzaville et de Pointe-Noire ne trouvent pas leur compte dans la détection engagée par la Fédération. Il souhaite que l’opération se fasse équitablement

« Les clubs de la ville capitale et de la ville océane n’ont pas été assez représentatifs au tout dernier championnat national disputé en mars passé. (…) Il nous était imposé de présenter deux nageurs alors d’autres localités en ont alignés près de six », a expliqué Bertrand Mbioko. Un argument battu en brèche par les sources proches de la Fédération congolaise de natation (Féconat) qui soulignent que certains clubs de Brazzaville n’ont pas voulu prendre part à ce championnat de leur propre gré alors qu’ils étaient attendus.

Par ailleurs, au lendemain du championnat national, un open international était organisé par la ligue départementale de Brazzaville, en partenariat avec le club Avenir. Les nageurs du Cameroun, de la RDC et du Congo des clubs Canaris, Requins et Avenir se sont mesurés. Le ministère des Sports et de l’Éducation physique était représenté aux côtés d’un spectateur de marque : le directeur général des Jeux africains, Jean Lounana Kouta. Paradoxalement, la Féconat n’a pas eu de représentant.

De même, les nageurs ayant pris part à l’open international n’ont pas compétité au championnat national et inversement. Or, l’échantillon des nageurs détectés dérive uniquement du championnat national, à en croire le technicien Bertrand Mbioko. « Il y a des choses qui se font au détriment des athlètes de certains clubs de Brazzaville et de Pointe-Noire qui travaillent régulièrement dans des conditions quand même adéquates. Cette façon de faire empêche les talents d’émerger », a ajouté le directeur technique du club Avenir. Alors que certaines langues se délient pour dire que ces clubs ne veulent pas se rapprocher de la Fédération. En réalité, toutes ces contradictions prouvent que la natation congolaise a une épine dans le pied. Le mal pourrait s’empirer si on n’y prend garde. Pour promouvoir la cause de la natation, toutes les parties doivent travailler de concert, main dans la main, pour atteindre les objectifs fixés et satisfaire les attentes du public sportif national.

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le directeur technique du club Avenir Crédit photo Adiac