Culture des peuples autochtones : le groupe Dima encouragé par le ministère de la Culture avant sa tournée

Au cours de cette réception, Dieudonné Monyongo a donné des orientations et félicité le groupe Dima, issu d’une initiative privée mais qui depuis des années permet au monde extérieur de connaitre la culture des peuples autochtones Aka grâce à la musique.

« Vous savez que ce que le groupe Dima est en train de faire est intéressant : il présente la culture et la musique des peuples autochtones Aka et vous savez en ce qui concerne ces peuples, nous avons un projet depuis 5 ans avec l’Unesco. Nous avons pensé qu’il était important de les recevoir pour les encourager et leur donner des orientations de ce qu’ils doivent faire au long de cette tournée de deux mois », a précisé le commissaire général du Fespam.

Dima est un groupe de musique dont l’objectif est de promouvoir et sauvegarder la culture des populations autochtones, menacées de disparition. « Les Aka sont victimes de plusieurs maux et, en ma qualité d’ethnologue, bien qu'autodidacte, j’ai parcouru la forêt avec eux. Cela fait 18 ans et j’ai constaté qu'il y a beaucoup d’éléments de leurs identités qui sont en train de se perdre », a déclaré Sorel Eta, manager du groupe Dima.

À la base, en créant ce concept, Sorel Eta a pensé contribuer à la promotion du savoir inestimable des arcanes de la forêt où vivent les peuples autochtones. « Et pour pouvoir communiquer sur tout ce que je fais, j’ai choisi de me baser sur la musique parce que nous savons que la musique est magique. C’est un pouvoir et celle polyphonique des Aka est un patrimoine que nous devons préserver car ce qu’ils font musicalement est loin de ce que les Bantous font », a-t-il expliqué.

Cette tournée internationale conduira pendant deux mois le groupe Dima en Guyane, en France, en Italie, en Suisse, en Hollande, en Allemagne et en Belgique.