Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Analyse - Xinhua
ContributionLundi 13 Novembre 2023 - 18:44 L'ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République du Congo vient d’annoncer au chef de l’Etat congolais la contribution de son pays, dans le cadre de la protection des écosystèmes du Bassin du Congo, à hauteur de 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards FCFA. Cette annonce faite au lendemain de la tenue à Brazzaville du sommet des trois bassins forestiers tropicaux -Amazonie-Congo-Bornéo Mékong-, est un signal important de l’engagement de Washington en faveur de la préservation de la nature et la lutte contre le changement climatique. En dépêchant son envoyé spécial au climat aux retrouvailles de la capitale congolaise, le gouvernement des États-Unis a porté un message fort, celui de la mise en place d’un partenariat mondial pour défendre la cause environnementale. A en croire l'émissaire américain, son pays a consacré depuis 1995 quelque 700 millions de dollars, soit près de 420 milliards de FCFA au profit du Bassin du Congo. Les autres grandes puissances industrielles sont appelées à mettre la main à la pâte étant donné qu’aucun pays n'est à l’abri des désastres climatiques au nombre desquels figurent les inondations, les glissements de terrains, la sécheresse, les fortes précipitations, la hausse des températures ainsi que du niveau des mers et des océans. Ne pas agir face au danger qui guette l’humanité serait faire le lit du péril qui n’épargnera les continents, les pays et les peuples, peu importe leur niveau de développement. Le cataclysme qui s’annonce exige à la fois l’implication des « grandes » nations et des « petites» qui, d’ailleurs, ne cessent de jouer leur partition.
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