CAN 2015 : le dossier Tosi peut-il plomber l’avenir des Diables rouges ?Mardi 17 Juin 2014 - 18:37 Alors que Claude Le Roy et les Diables rouges viennent de franchir, avec la manière, le second tour préliminaire des éliminatoires de la CAN 2015, le dossier Noël Tosi vient assombrir l’avenir des Diables rouges. En effet, le Congo n’a pas encore réglé les indemnités de licenciement que la Fifa l’a condamné à verser à son ancien sélectionneur (2006-2007). La disqualification des Diables rouges pour la CAN 2015 et le Mondial 2018 ferait partie de l’arsenal des sanctions qui pourraient être infligées au Congo si le litige perdurait
En mai 2014, l’indemnité n’aurait toujours pas été versée Plus de deux ans après la date butoir, en janvier 2012, il semblerait que le règlement de cette somme n’ait pas été effectué en date du 16 mai (voir pièce jointe). Et que l’avenir des Diables rouges et des clubs congolais soit menacé par ce dossier. « Seul le règlement de la somme (…) peut arrêter la mécanique des sanctions » L’ancien sélectionneur assure ne pas vouloir porter préjudice à la sélection congolaise, mais précise : « Seul le règlement de la somme qui m’est due peut arrêter la mécanique des sanctions. Je rappelle que j’avais été injustement limogé alors que les résultats étaient bons et que je me plaisais beaucoup au Congo. Il faut que les instances du sport congolais s’acquittent de ce qu’ils me doivent pour ne pas pénaliser l’équipe et les supporteurs congolais. » Les instances se montrent confiantes quant à l’issue du dossier Tosi Du côté de la fédération et du ministère, on semble au courant de l’affaire. Et confiant quant à une issue rapide de ce dossier. Il est en effet grand temps de refermer ce chapitre pour ne pas polluer l’avenir sportif de l’équipe que Claude Le Roy compte bien emmener au Maroc en janvier prochain. Camille Delourme |
Limogé en 2007 sans avoir perdu le moindre match dans la campagne qualificative à la CAN 2008, Noël Tosi avait porté plainte auprès de la Fifa pour rupture abusive de contrat. L’instance suprême du football avait tranché, en 2011, en faveur du technicien français, condamnant le Congo à lui verser une indemnité de licenciement de 197.000 euros (129 millions FCFA). Avec les intérêts, la somme dépasserait désormais les 215.000 euros. Près de 200.000 euros qui ne seront pas consacrés au football des jeunes, à la formation des cadres et des arbitres ou à l’achat des droits de retransmission des matchs de la sélection nationale.
