C’est possible !

La victoire du Congo, le 5 septembre, contre le Soudan du Sud, bien qu’étriquée, avait entretenu de l’espoir puisque les Diables rouges réussissaient enfin à briser  une longue série de vingt-sept mois sans gagner le moindre  match à domicile. Le Onze national  avait  bien  lancé  ses qualifications pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations qui se jouera du 21 décembre 2025 au 18 janvier  2026 au Maroc, en prenant  la tête du groupe K au terme de la première journée.

Ce fût un soulagement comme en témoigne l’interjection  « Enfin! », entendue à la fin de la rencontre. Certains estimaient le moment venu d’enchaîner de bons résultats pendant que d’autres, plus sceptiques, se rappelant des parcours antérieurs, considéraient que l’équipe nationale commence toujours bien les éliminatoires pour finir de façon désastreuse.

L’éternel  débat sur la vraie forme de l’équipe nationale  est bien logique. Les Congolais tiennent absolument à ce que leur  équipe nationale  redevienne un partenaire crédible sur l’échiquier continental. Et ce d’autant plus que la défaite à Kampala, alors que les Diables rouges pouvaient faire mieux, n’a pas dissipé tous les doutes.

Les craintes refont surface car sur le plan comptable, les Diables rouges ont perdu deux places au classement provisoire et se retrouvent troisièmes à un point des leaders. Le Congo se présentera dans la double confrontation face à l’Afrique du Sud, en octobre, en outsider.

Cela tombe bien puisque la sélection congolaise affectionne ce genre d’étiquette. Malgré son manque de repère en attaque, elle peut surprendre et imiter le parcours de 2015. On s’en souvient, à  l’époque, les Diables rouges n’étaient pas franchement attendus. La qualification est encore possible et une véritable prise de conscience collective s’impose.