Libye : un émissaire de l’ONU est attendu pour rencontrer les autorités du pays

L’entretien entre l’émissaire de l’ONU et les autorités Libyennes portera sans doute sur la mise en place d’une feuille de route afin de sortir le pays plongé dans la crise depuis déjà trois ans.

Le diplomate espagnol Bernardino Leon, qui doit prendre ses fonctions le 1er septembre, veut mettre fin aux combats qui ont éclaté il y a un mois entre milices originaires de Misrata, dans l’Est, et de Zentan, dans l’Ouest.

Malgré cette annonce, les combats ont repris de plus belle et se sont intensifiés et se poursuivent aujourd’hui dans la zone de l’aéroport et de la ville de Tripoli, la capitale. C’est d’ailleurs à cet endroit que depuis plus d’un mois les affrontements sont les plus violents.

Face à la montée en puissance des milices et à l’instabilité sécuritaire qui s’étend, le Parlement vient de voter à la presque unanimité la demande d’une intervention de la communauté internationale pour protéger les civils. L’arrivée imminente de l’émissaire onusien répond directement à la volonté de trouver une solution.

Si le Parlement a voté l’autorisation d’une intervention de la communauté internationale, pour le moment il n’y a aucun plan mis en place du côté de l’ONU et, aucune résolution n’est prévue pour envisager des frappes aériennes ou la défense des civils face aux milices.

Sur le terrain, la situation se dégrade chaque jour un peu plus. Pour l'instant, les autorités vont devoir faire face seules à la guerre civile qui s’étend.

Alors que l’ONU et les occidentaux étaient les premiers à intervenir pour chasser et éliminer Kadhafi, personne ne semble vouloir, cette fois, intervenir dans une guerre qui risque d’être longue et complexe avec de lourdes conséquences.