Arts martiaux : le Congo abritera le prochain championnat d’Afrique de karaté

Samedi 23 Août 2014 - 15:08

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Dans la foulée des Jeux africains de 2015, un tournoi sera organisé à Brazzaville et fera office de championnat continental de la discipline. Deux défis à relever pour le Congo et les karatékas congolais qui sont déjà à pied d’œuvre.

Le premier vice-président de la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires (Fécoka-Ama), Louis Ondongo, a reçu des mains du président de l’Union des fédérations africaines de karaté, Mohamed Nesbayi Tahar, l’étendard de la structure en charge de cet art martial au plan continental. Un geste symbolisant le choix du Congo à abriter, en 2015, la 16ème édition du championnat d’Afrique de karaté. Face à la presse, Louis Ondongo a expliqué que cette compétition ne sera pas un rendez-vous manqué : « C’est une lourde responsabilité (…) mais nous allons relever le défi », a-t-il souligné d’un air confiant tout en rappelant que l’objectif de la Fécoka-Ama est de faire en sorte que le karaté congolais rayonne à travers le continent et bien au-delà.

Retour sur le championnat d’Afrique à Dakar

Par la même occasion, le premier vice-président de la Fécoka-Ama a fait le point de la participation des Diables rouges au 15ème championnat d’Afrique qui vient de se clôturer dans la capitale sénégalaise. À cette compétition, les congolais ont obtenu une médaille d’or grâce à Nardy Bikoka Mbako dans la catégorie de -67kg kumité. Graphey Bazale s’est contenté de la médaille d’argent chez les -84kg alors qu’Aimé Mounda a obtenu la médaille de bronze. À en croire le deuxième vice-président de la Fédération, Symphorien Motolé, ces résultats n’ont pas été ceux escomptés. « Avec les tirages satisfaisants, on pouvait aller plus loin, remporter un peu plus de médailles», a-t-il déclaré avant de rassurer que la Fédération continuera à réunir les conditions pour que les athlètes travaillent davantage. Les réajustements techniques, la résistance physique et bien d’autres aspects feront l’objet des stages de formation.

À Dakar, il n’y a que les hommes qui ont pu glaner les médailles. Les dames se sont battues pour ramener un titre au pays, malheureusement il n’en était pas le cas. Pour résorber cette contreperformance, Louis Ondongo a annoncé des réformes qui consisteront, entre autres, à renforcer les mécanismes de formation des athlètes dames sur toute l’étendue du territoire national à travers les ligues départementales. Ce n’est donc pas pour rien que le président de la Fécoka-Ama, Dominique Ondzé dit Doukaye, avait mis des tatamis à la disposition des ligues de la Sangha, de la Lékoumou et de Brazzaville.

À dire vrai, les karatékas congolais ont du talent pour glaner plusieurs médailles de hautes facture dans les compétitions à venir. Après les résultats peu convaincants de Dakar, ils doivent se remettre en cause. Puisque les responsables de la Fédération jouent pleinement leur rôle pour les mettre dans les conditions de travail et de préparation qu’il faut. Une manière pour les dirigeants du karaté congolais de renvoyer la balle dans le camp des athlètes qui, à leur tour, sont condamnés à renvoyer l’ascenseur sachant que le pays attend d’eux un peu plus d’or que d’argent ou de bronze.    

 

 

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

photo : Louis Ondongo et quelques athlètes autour de l'étendard de l'Union des fédérations africaines de karaté crédit photo Adiac