Musique : « Le dernier empereur Bantou », nouvel album de Pierre Kwenders

Le titre de l’album est un hommage rendu à la civilisation bantoue dans laquelle sont enracinées ses origines et une partie de sa culture. «J'avais envie de piquer la curiosité des gens, de les inciter à s'intéresser à l'histoire de l'Afrique et d'en apprendre un peu plus sur cette culture», explique Pierre Kwenders cité par 24hmontreal.canoe.ca. Lassé par le côté négatif continuellement mis en avant à propos de l’Afrique, l’artiste souhaite faire ressortir l’aspect positif du continent. «Je veux passer un message d'unité, c'est un bel endroit où vivre, où il y a une joie de vivre incroyable. Malgré les misères, les gens sont heureux. Je pense que les gens là-bas sont peut-être plus heureux qu'ici», déclare-t-il.

L’album de Pierre Kwenders, disponible depuis le 14 octobre, reflète ainsi ce métissage culturel dont il est le fruit, même si l’artiste déclare avoir du mal à assumer l’étiquette de  World Music  qui, selon lui, «  n’est rien de plus qu’un grand vase vide où l’on y fourre tous les genres difficiles à catégoriser ».  Pierre Kwenders affirme faire de la musique électro et hip-hop qui s’inspire à la fois de la modernité (African Dream) et des traditions (Ani Kuni). « J’aime expérimenter. Je n’arrive jamais en studio avec des idées très arrêtées. On fouille, on joue avec les machines, les ordinateurs et on ajoute des guitares, des percussions », fait savoir l’artiste cité par le Huffingtonpost.ca. Les chansons de l’album sont à la fois interprétées en anglais, en français, en lingala et en tshiluba

Arrivé à Montréal à l'âge de 16 ans, Pierre Kwenders a commencé à chanter dans une  chorale de l'église de la communauté congolaise de Montréal. Ses influences musicales africaines vont de Papa Wemba à Koffi Olomidé en passant par Franco Luambo Makiadi. Pierre Kwenders aimerait exporter sa musique aux quatre coins du globe. «Autant j'ai envie de partager la culture africaine avec tout le monde autant j'ai envie de partager ce que j'ai appris ici avec les Africains, ça va dans les deux sens», souligne-t-il.

.