Arts et lettres : Brazzaville accueille la 2ème BiennaleMercredi 15 Octobre 2014 - 20:30 Le coup d’envoi de ces festivités a été donné par le ministre de la Culture et des Arts, Jean Claude Gakosso, le 15 opctobre, en présence de nombreux invités. Parmi lesquels la délégation chinoise dont le pays est à l’honneur cette année.
Moment d'intense réflexion, la biencale est aussi le lieu de mise au point, l’espace de présentation des résultats acquis par les artistes, écrivains et penseurs du Congo, dans toutes les disciplines artistiques et littéraires : arts de vivre, arts visuels, arts scéniques, arts figuratifs, arts culinaires, arts de la mode et de la pensée. Gabriel Mwene Okoundji, l’un des poètes congolais, à qui sera consacrée la nuit de la poésie lors de cette édition s’est dit très heureux de participer à ces assises qui représentent Le vernissage de la grande exposition de peinture et sculpture des artistes comme Nicolas Bitsi, Remy Mongo Etsion consacré à l’art contemporain et celui des photographies des écrivains congolais, et des objets d’arts chinois a constitué le point de chute de cette première journée. Le colloque de cette biennale sera ouvert le 16 octobre par la leçon inaugurale présentée par le Professeur Jean-Luc Aka – Évy. S’en suivra la première table ronde portant sur la philosophie du ngo, l’identité ou les racines congolaises face à la modernité : logiques de valorisation des cultures congolaises par la philosophie de l’Homme Africain Par Gabriel Mwènè Okoundji, poète, le Professeur Jean-Luc Aka-Évy, le Professeur Paul Nzete et l’écrivain Alphonse Kala.
Hermione Désirée Ngoma |
Cette édition porte l’ambition de se déployer autour d’un thème d’enracinement et d’ouverture à savoir les arts et les lettres, source de diversité et d’ouverture au monde. « En choisissant ce thème le gouvernement a voulu graver dans le marbre l’objet social de la Biencale et lui indiquer le chemin à suivre à savoir être l’espace privilégié pour un engagement total de la culture comme vecteur du développement ; servir de lieu d’échanges et de partage dans la créativité dans la compétition et dans l’émulation ; porter le rayonnement des arts et des lettres du Congo sur la scène mondiale », a martelé le ministre de la Culture.
pour lui une reconnaissance de la patrie dans laquelle il puise son inspiration. « J’écris des mots que je puise dans la gadoue congolaise et il est tout à fait normal que je revienne sur la terre d’origine et que la graine semée germe dans l’écho, l’écoute, et la patience. C’est une tentative de paiement de dette. »
