2ème édition de la Biencale : les intellectuels congolais restituent aux arts et aux lettres leur place dans la conscience collective

Jeudi 16 Octobre 2014 - 20:15

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L’ouverture du colloque de la deuxième édition de la biennale congolaise des arts et des lettres (Biencale) a eu lieu le 16 octobre à Brazzaville. Une leçon inaugurale a été présentée pour la circonstance par le professeur Jean Luc Aka-Evy.

Ce colloque a été institué au cours de ces assises afin de donner une nouvelle dynamique aux arts et aux lettres. Pendant trois jours, les artistes et intellectuels congolais réfléchiront sur le beau, le subtil et l’imaginaire pour restituer aux arts et aux lettres leur place dans la conscience des Congolais. C’est aussi à ce colloque que sera menée la réflexion sur les arts et les lettres en tant que source de diversité et facteur d’ouverture au monde.

« Le public s’abreuvera aux sources de la littérature congolaise, celles qui voient Jean Malonga sortir des bancs d’essai de la revue Liaison pour s’ouvrir grâce à Présence africaine. Ils feront une analyse des œuvres des maîtres Guy Léon Fylla et Marcel Gotène.  Le débat permettra de jeter des regards croisés sur les origines et le développement de nos arts figuratifs et de s’interroger sur la pensée congolaise dans tous ses états », a indiqué Célestin Akoulafoua, le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts. 

Par sa leçon inaugurale, le professeur Jean Luc Aka-Evy estime que les arts, les lettres, les pensées, les formes spirituelles, les valeurs symboliques sont encore ce qu'il y a de mieux. « Ce n’est que par la créativité et par la mise au jour du système cognitif et opératoire que l’homme s’est affranchi totalement de la nature. Les arts et les lettres constituent assurément l’unique démarcation ontologique entre ce qui est proprement humain et ce qui ne l’est pas », a martelé Jean Luc Aka–Evy.

 

Hermione Désirée Ngoma