Climat des affaires : les acteurs de la CÉÉAC attendus au CamerounMardi 4 Novembre 2014 - 12:00 La capitale économique du Cameroun, Douala, abrite les 11 et 12 novembre, prochain, un atelier participatif destiné à promouvoir l’amélioration du climat des affaires et des investissements dans les régions Afrique Caraïbe et Pacifique (ACP). L'initiative vient du Secrétariat général de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CÉÉAC) avec le soutien de ses partenaires privés et institutionnels. Cette rencontre internationale mobilise les hauts représentants des gouvernements et des administrations publiques de la région, les représentants du secteur privé des pays membres, les organisations du secteur privé régionales (UNIPACE, OPAC et bien d’autres) ainsi que des représentants des investisseurs internationaux. La réunion bénéficiera du support de la Facilité Climat des Affaires ACP intitulé BizClim, une initiative conjointe ACP-Union européenne, financée par le 10ème Fonds européen pour le Développement (FED). D’après le communiqué, ces échanges permettront aussi aux participants de discuter et de valider les premiers résultats de l’étude diagnostique du projet régional : facilitation des affaires dans l’espace CÉÉAC. En effet, dans sa vision de faire face aux enjeux et défis de la mondialisation, la CÉÉAC souhaite se doter des éléments d’analyse lui permettant de créer des conditions plus favorables au développement des entreprises et d'améliorer leur compétitivité. Ce qui justifie cette réunion de Douala qui s’inscrit, selon le communiqué, dans le cadre plus large d’une réflexion sur la définition d’un Programme régional pour l’amélioration de l’environnement des affaires (PRFA) qui passera notamment par la simplification des procédures administratives et leur publication en ligne. Signalons que la CÉÉAC, instituée par le traité de Libreville du 18 octobre 1983, comprend 10 États à savoir : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Sao Tome et Principe et Tchad. Son but est la promotion et le renforcement d’une coopération harmonieuse et un développement dynamique, équilibré et auto- entretenu dans les domaines économique et social, en particulier l'industrie, les transports et les communications, l'énergie, l'agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les douanes, les questions monétaires et financières, les ressources humaines, le tourisme, l'enseignement, la culture, la science et la technologie et le mouvement des personnes.
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