Musique sacrée : le frère Christian Mabiala signe Likambo ya mwasi

Mercredi 4 Février 2015 - 19:30

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Produit par la maison PPJ production du Prince Chérubin Mayélélé, l’album Likambo ya mwasi- traduit exclusivement par Mystère de la femme a été présenté le week-end dernier à l’hôtel Phoenix de Brazzaville, en présence de la presse et de nombreux invités.

Composé de dix titres dont : Contradiction ; Likambo ya mwasi ; Mwana mpate ; Ngolu ; Nzela ekulusu ; Nzambe ya balongi ; Obobo ; Sanzola ; Telema ; Tout va changer ; cet opus est une interpellation que le frère Christian Mabiala fait aux frères religieux.

En effet, le chantre pense que la religion la plus contradictoire c’est le christianisme. Et la plupart des temps ce sont des opinions personnelles, des convictions personnelles, des confessions de foi et non des points doctrinaux. Et c’est à cause de cela que l’église ne marche pas. Tout cela est lié à la prophétie, à la maturité de l’église. D’où, il les a invités à lire le livre de Philippiens au chapitre 3 Verset 15 : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. »

Par ailleurs, la presse a bien voulu savoir pourquoi le frère Christian Mabiala a utilisé un langage très profond, spirituellement très élevé. A cette question sa réponse a été simple : « L’homme ne peut que vomir ce qu’il avait avalé. C’est la maturité qui appelle la maturité. »

Quant au titre Likambo ya mwasi- Mystère de la femme un titre qui a trait à la musique sacrée, le chantre a dit qu’il a voulu présenter la femme par rapport à la pensée du Seigneur. Dans la Bible, dit-il, le Seigneur à trois pensées : la pensée doctrinale- prophétique et évangélique. Il a expliqué la femme par rapport à toutes ces trois pensées.  A propos de la première pensée, il dit que celui qui sert une femme sera servi par la femme, mais celui qui se sert d’une femme, la femme également se servira de lui. A titre d’exemple, il a cité un homme plus sage dans la Bible qui s’appelait Salomon. Il était un homme tellement sage  le monde venaient de partout pour le consulter. Mais à la fin de son ministère il a fini par adorer les statuts, pourquoi parce qu’il avait utilisé la femme. Or, le cœur d’une femme est un océan de secrets, d’où, il faut savoir comment l'utiliser. Et Jacob avait travaillé pendant 14 ans pour avoir une femme.

Quant à la doctrine, c’est le fondement, or Christ c’est notre fondement. Adam savait que le jour où il mangerait le fruit, il mourrait. Mais à cause de l’amour qu’il avait pour Eve il mangea du fruit. Voilà pourquoi depuis ce jour, Dieu a démissionné dans les histoires du choix de la femme. Il a laissé le temps aux hommes de faire leur choix eux-mêmes, mais tout en le plaçant avant.

Un chantre liant la parole et la danse

Pour le frère Christian Mabiala, un vrai israélite doit savoir jeter la pierre et apprendre à poignarder. La pierre permettra de faire tomber Goliath et le couteau pour couper l’oreille de Malchus. Dans cet album il y a le lait c’est pour ceux qui viennent d’être nés. Et la nourriture solide pour ceux qui sont déjà accomplis. « Nous avons permis à tout le monde de comprendre. On a utilisé le langage normal et le langage avancé. Quant à la danse, s’il y a quelqu’un qui a beaucoup dansé et qui est digne de louange, c’est le roi David. »

Afin de soutenir l’œuvre une vente des CD à un prix élevé a été organisée. Les montants sont partis de 100.000 FCFA (cent mille francs) à 2.500 FCFA (deux mille cinq cent francs). Le moment tant attendu a été celui de la bénédiction de l’album par le Révérend Alain Ossélé, de l’église Mission Pain de vie.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le frère Christian Mabiala et son groupe interprétant Likambo ya mwasi Photo 2 : le frère Christian Mabiala