États-Unis : les jeunes immigrés représentent « le meilleur de ce que le pays peut offrir », selon Barack Obama

Jeudi 5 Février 2015 - 12:17

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le président américain estime que ses adversaires politiques ne comprennent pas l’impact humain de sa politique en matière d’immigration.

À l’occasion d’une rencontre, mercredi à la Maison Blanche, avec six de ces jeunes, Barack Obama a fustigé ses opposants qui rejettent sa politique. « Je pense que s’ils avaient la chance de rencontrer ces jeunes, la majorité des Américains se diraient que ce n’est pas bien (…). Ces jeunes représentent le meilleur de ce que les États-Unis peuvent offrir », a déclaré le chef de la Maison Blanche. Plus de 11 millions de sans-papiers vivent aux États-Unis mais la réforme sur l’immigration avec d’éventuelles régularisations peine à passer au Congrès à cause de l’hostilité du Tea Party.

Malgré cela, l’actuel président a usé jusqu’alors de ses pouvoirs pour les protéger. Il a critiqué la législation déjà approuvée par la Chambre des représentants et actuellement examinée par le Sénat - un projet de loi qui pourrait entrainer l’expulsion de ces jeunes. Ce texte qui inquiète le président est intégré dans une loi fiscale visant à financer les activités de l’agence de la sécurité intérieure (Homeland Security). Une fois approuvé par les deux chambre du Parlement, cette loi bloquerait également le décret pris par Barack Obama fin 2014, qui protège environ cinq millions d’immigrants contre toute tentative de déportation afin qu’ils puissent continuer à vivre et travailler aux États-Unis. En janvier, les républicains, majoritaires à la Chambre, avaient voté un texte de loi qui revient largement sur la régularisation des jeunes immigrés sans papiers annoncée l’année dernière par le président américain.

Barack Obama a réitéré qu’il compte opposer son veto à la législation soumise par les républicains si le Congrès l’invite à signer le texte. Il s’est déclaré confiant du fait que l’opposition ne dispose pas des votes nécessaires au Congrès pour passer outre à son veto. 

 

 

 

Nestor N'Gampoula