Lutte contre Boko Haram : la COPAX appelle la communauté internationale à accroître son soutien

Réalisant le risque de déstabilisation de l’ensemble de la sous-région par la secte islamiste, la Copax a relevé qu’il ne s’agit pas seulement de débarrasser l’Afrique centrale, mais aussi tout le continent africain du fléau du terrorisme. Pour ce faire, elle a exhorté la communauté internationale « à accroître son soutien à la lutte » contre ce mouvement.

Cette décision se justifie par des « conséquences sécuritaires, économiques, sociales et humanitaires négatives que les actions du groupe islamiste font peser sur le Cameroun et le Tchad ». Ces pays ayant été contraints d’affecter des ressources importantes initialement destinées à leur développement économique et social à la lutte contre ce groupe terroriste.

Les chefs d’Etats membres de la Copax ont, en outre, condamné les prétentions des djihadistes de  créer un califat islamique dans la zone du lac Tchad, pour remettre en cause les frontières nationales dans cette partie. Ils ont traduit leur soutien à la Commission du Bassin du Lac Tchad, l’Union africaine et à la Communauté internationale dans la recherche des solutions à ce problème, notamment la mise en place de la force multinationale mixte.

« Nous nous engageons à coopérer pleinement et à tous les niveaux avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en vue d’une coordination des actions de lutte contre le groupe terroriste Boko Haram », souligne la déclaration.