Atelier-formation : des étudiants formés sur le phénomène du réchauffement climatique

Samedi 21 Mars 2015 - 16:30

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Les impacts dévastateurs du changement climatique, le rôle des jeunes dans la préservation de l’environnement, ont fait partie des modules enseignés lors de cette formation le 20 mars dernier au Campus numérique francophone à Brazzaville.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la francophonie qui se tient le 20 mars de chaque année. Selon les organisateurs, elle vise à interpeller les jeunes qui sont la frange de la population active, à pouvoir s’investir dans la lutte contre le changement climatique, la préservation de notre écosystème. Il s’agit en effet d’inciter la jeunesse à prendre conscience du danger que représente le réchauffement de notre environnement, ont-ils expliqué.

Pour le responsable de l’Agence universitaire francophone, professeur Edouard Ngamountsika, les différents modules de cette formation ont été tirés du thème retenu par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), « jeunesse, environnement et climat ». Le message de l’OIF, selon le professeur, s’adresse essentiellement aux futures générations qui représentent d’ailleurs l’espoir et l’avenir de notre planète.

Environ une soixantaine d’étudiants ont participé à cette formation. Des phénomènes climatiques et d'autres troubles liés aux saisons, enregistrés au Congo ces dernières années, ont émerveillé l’assistance. « L’augmentation du niveau de chaleur, l’irrégularité pluviométrique, des cycles imprévisibles de pluies entrainant des inondations enregistrées à Brazzaville, Ouesso, Impfondo, Pointe-Noire, Djambala, menacent l’écosystème congolais», a démontré docteur Samba. Il a par ailleurs sensibilisé les participants à adapter leur mode de vie aux défis environnementaux actuels.

Malheureusement, les jeunes d’aujourd’hui sont peu initiés à pouvoir protéger leur milieu naturel, se sont exclamés les différents communicateurs. Les efforts jusque-là déployés, sont insuffisants afin d’arriver à zéro pollution, zéro dégradation du milieu naturel, ont dit les spécialistes.  « Au niveau universitaire, il faudrait qu’il y ait des programmes sur ces questions-là. Il faudrait qu’on enseigne aux étudiants et aux jeunes comment gérer notre climat, comment gérer notre environnement afin qu’il y ait un changement de mentalité. », a plaidé le professeur Edouard Ngamountsika.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier de formation