Santé : une conférence internationale sur le relèvement des pays affectés par Ebola prévue en juillet

Ban Ki-moon s’exprimait ainsi à l’occasion d’une réunion informelle de l’Assemblée générale des Nations unies sur la crise d’Ebola en Afrique de l’Ouest. « Le Libéria a été déclaré exempt de virus Ebola le 9 mai, après 42 jours sans aucun cas déclaré », s’est félicité le chef de l’ONU dans un discours lors de cette réunion. Il a ajouté que ces progrès remarquables sont le fruit d’un fort leadership national, de l’engagement proactif des communautés locales et de la solidarité internationale.

« En Sierra Leone et en Guinée, la partie n’est pas encore gagnée », a cependant poursuivi, Ban Ki-moon, qui a précisé que l’ONU et ses partenaires continuent de soutenir les efforts dans ces deux pays sous la direction des chefs d’Etats des pays concernés, pour réduire à zéro le nombre de cas. Pour l’heure, et selon l’ONU, la prévalence du virus a fortement baissé par rapport à l’an dernier.

« Nous sommes dans la dernière ligne droite. Ce qui va se passer maintenant est crucial », a affirmé le secrétaire général, appelant la communauté internationale à ne pas baisser les bras jusqu’à ce que l’épidémie soit complètement jugulée. Ban Ki-moon a relevé que les organismes des Nations unies auront besoin de « ressources considérables » pour éradiquer cette épidémie et appuyer les programmes de relèvement rapide.

Présent à cette réunion, l’envoyé spécial des Nations unies sur Ebola, le Dr David Nabarro, est revenu sur le but de la prochaine conférence, qui selon lui, est « conçue pour aider les pays touchés à obtenir les ressources nécessaires ». Il s’est appesanti sur les initiatives actuelles de l’Union africaine pour mobiliser des ressources auprès des peuples, des gouvernements et des dirigeants d’entreprises africains, en solidarité avec les communautés et les pays d’Afrique de l’Ouest touchés.

Le Dr David Nabarro a également mentionné l’importance de l’examen de la réponse apportée à l’épidémie, rendu public la semaine précédente par l’OMS, afin d’établir la façon dont les morts et conséquences de l’épidémie auraient pu être évitées. Il a insisté sur le fait que les efforts en faveur du relèvement des trois pays les plus touchés par l’épidémie ont déjà commencé.