Libye : un accord initial signé par des factions rivales

13-07-2015 13:38

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Peut-être va-t-on déjà vers le retour de la paix en Libye. Cela dit, parce que les espoirs de tous sont désormais fondés sur l’accord qui a été signé le dimanche 12 juillet au Maroc par les factions rivales qui se disputent le pouvoir dans ce pays.

 

Le texte paraphé sous l’égide des Nations unies après de longs mois de négociations prévoit la fin des combats et la formation d’un gouvernement d’union nationale. « Cet accord apportera une étape importante sur la route de la paix en Libye », a estimé l’émissaire spécial de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon à l’issue de la signature du texte.

Les parties concernées sont parvenues à un accord parce que l’ONU a proposé la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale pour une durée d’un an, dirigé par un Premier ministre assisté de deux adjoints. Pour ce qui est du pouvoir législatif, le texte soumis par les Nations unies indique qu’il sera attribué à la Chambre des représentants, le Parlement élu et reconnu par la communauté internationale. Mais le Congrès général national (CGN), parlement basé à Tripoli, qui s’est abstenu de signer le document, n’est pas d’accord pour cette forme de partage des pouvoirs. Ceci, malgré le fait que des représentants de municipalités à Tripoli et de la ville de Misrata, alliée à Aube de la Libye, ont signé l’accord.

« Nous sommes toujours dans le dialogue, mais nous ne comprenons pas vraiment pourquoi cette précipitation à signer avant l’accord de toutes les parties », a déclaré Mouafak Haouas, un représentant du CGN pour justifier le refus de sa formation. Malgré ce refus, la France a appelé le CGN à rejoindre les autres pour former un gouvernement d’unité nationale, « dans l’intérêt de la Libye et du peuple libyen ». « Cet accord permet, espérons-le, d’ouvrir une nouvelle page en Libye », a relevé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans un communiqué.

Si quatre délégués n’ont pas signé l’accord, cela n’a pas empêché les médiateurs d’assurer « qu’aucune porte n’est fermée, surtout celle des négociations ».

 

 

 

 

Nestor N'Gampoula

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