Défilé du 14 juillet à Paris : le détachement Ebola mis à l’honneur

Dirigé  par le Service de santé des armées (SSA), le Centre de traitement des soignants était basé à Conakry en Guinée, depuis sa création en janvier. L’infirmier de classe supérieure à l’hôpital  d’instruction des armées à Brest, le major Thierry  s’est dit fier pour le détachement. 

 « C’est toujours une fierté. Il n’y a pas que la représentation des écoles, il y a aussi la représentation de tous ces gens qui font les armées que ce soit en France ou à l’étranger. C’est une première pour moi. Dans la carrière d’un militaire je pense qu’il faut le faire au moins une fois », a-t-il dit.

Le caporal-chef Mikael de l’Unité  d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (UIISC), partage le même sentiment : « J’estime que faire une fois le 14 juillet dans sa vie militaire c’est vraiment un honneur. Et c’est très bien que l’on puisse défiler pour le détachement Ebola ».

L’UIISC est intervenue en novembre 2014 en Guinée pour former les soigneurs, aux côtés du CTS. Pour le sergent Thomas, ce sera son troisième défilé : « J’ai fait trois défilés avec trois entités différentes. Pour moi, c’est important que les jeunes qui ne l’ont jamais fait aient cette chance ».

Depuis janvier 2015, le CTS a pris en charge 61 soignants, dont 24 qui étaient affectés par le virus Ebola. Le 7 juillet dernier, a eu lieu, sur la base aérienne principale de Conakry, la cérémonie de clôture du CTS de Conakry en Guinée.

De juillet 2014 à juillet 2015, le détachement Ebola a lutté contre la maladie qui sévissait  dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest (Guinée, Sierra Leone, Liberia). Il était composé du CTS, de l’UIISC, du Régiment médical (RMED) et de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).

Les autres unités françaises dans les opérations extérieures et celles pré-positionnées d'Outremer et à l’étranger, ont également défilé à Paris.