Musique : L’auteure-compositrice-interprète Joyce N’sana achève sa tournée estivale au CanadaJeudi 13 Août 2015 - 14:47 Entamée depuis le mois de juin, la tournée de Joyce N'sana s’achève, ce samedi 15 août, avec un dernier concert au Festival Mondial de Musique des Femmes d'ici et d'ailleurs à Montréal Avec une énergie renouvelée, la chanteuse congolaise installée à Montréal, accompagnée de sa sœur Lois N'sana et du groupe Holy Hills Band, achève sa tournée estivale en beauté. Après une série de spectacles commencée début juin, la créatrice de la musique hybride, qu'elle nomme «AfroBluHop», donnera un dernier concert dont une partie des bénéfices sera versée à l’ONG Mwana Village qui s’occupe des enfants abandonnés à Pointe Noire au Congo, apprend-on par son entourage. « Marquer son engagement pour les femmes et les enfants, c’est une des causes humanitaires qui lui tient à cœur », précise son agent. Juste le temps d’apprécier les divers avis des retombées de sa tournée, Joyce repartira en studio d'enregistrement dès la fin août pour finaliser son album intitulé ''Opinion ya mè'', littéralement en lari, « Mon opinion », attendu pour la fin de cette année. Adepte de la musique enrichie de ses diverses expériences, mélangeant gospel, jazz et reggae, l’artiste, qui a conservé la voix angélique-cristalline de son enfance, prévoit une livraison musicale avec des collaborations d’artistes de la scène montréalaise, belge et jamaïcaine. Joyce N’sana est née de parents musiciens protestants. Dès son jeune âge au Congo, c’est à l’église qu’elle chante du Gospel. En 2012, elle reçoit le trophée pour la seconde place comme soliste au Imani Gospel Generation Throwdown à Montréal et, en 2013, avec le Holy Hills Band, elle reçoit le 1er prix Mondomix puis la mention d’honneur aux Syli d’Or de la musique du monde. Encore méconnue des mélomanes congolais, elle propage sa foi en livrant un message d'amour, d'estime de soi et de pardon, qu'elle exprime tant en français, en anglais, qu’en lari ou en lingala, deux des langues parlées au Congo. Du Congo, elle garde une certaine nostalgie, à en croire son titre « Ba yenda », littéralement en lari, « Ils sont partis ». A travers cette chanson, souvent reprise en chœur lors de ses représentations, Joyce N’sana s’interroge si « ceux qui sont partis reviendront un jour dans leur pays d’origine ». Eternelle interrogation de l’immigration : éternel rêve d’ailleurs. Joyce N’Sana sait où se trouve son rêve. De sa voix veloutée d’ange de la forêt profonde, elle veut être une artiste de la paix dans le monde et porter en même temps, le Congo sa patrie en elle. Artiste à découvrir, à suivre absolument ! https://www.facebook.com/joyce.nsana?fref=ts
*Site officiel de Joyce N’sana : www.joycensana.com *Récente vidéo à écouter : https://www.youtube.com/watch?v=VTlJ6Wut8Jk Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Ici Joyce N'sana au centre sur scène
Crédit photo : Bichiophotographs.com Notification:Non |