Théâtre : « La porcelaine de chine », deuxième pièce de théâtre de Marie Léontine Tchibinda

Cette pièce de théâtre relate l’histoire de deux personnages principaux  qui, en effet, sont mariés. Bazey  aime  son mari Bissy. Sa tendresse et son  attention envers son mari  la  qualifient  digne d’une bonne épouse.  Mais, Bissy reste insensible face à cet attachement.  Sa femme Bazey  a été violée dans leur maison par le général Makaku Mankey, en  son absence.

Informé par sa sœur de ce crime, Bissy pense que son épouse aurait été « demandeuse », d’où son attitude est désormais méprisante à son égard. Il passe son temps dans une boîte de nuit  le « Flamboyant », dans laquelle les femmes sont bien avenantes, comme excuse pour oublier son traumatisme.  Il  n’arrive pas à la pardonner.

 Les deux portent alors  les stigmates de la guerre  qui  a basculé  toutes les vies. Leur maison a été dévastée, Bazey n’a plus grand-chose, ses assiettes en porcelaine restantes  sont le seul bien luxueux  qui témoigne  du confort de sa vie d’antan. Malheureusement,  Maya, sa servante les casse une à une

Furieuse par  les beuveries et les infidélités de son mari, Bazey s'acharne sur sa bonne, «  tu auras des retenues dans ton premier salaire, ma  porcelaine de Chine pour  l’avoir, il m'a fallu payer plus cher que les autres, tu la mets en miettes,  tout ton salaire va y passer ».

Maya, bien embarrassée  répond: « Je voulais juste la faire briller comme le soleil levant, mes sens ne m'obéissent plus, dans ma tête, des coups de canon, des bombardements et autres bruits terrifiants me reviennent,  vous me comprenez, madame ? Madame a vécu la guerre, madame comprend  aussi ? »

Bazey est rejetée par Bissy, elle déverse tout son mal-être sur Maya  qui  vit un vrai calvaire surtout à chaque fois qu’elle casse une assiette.  Que deviendra ainsi ce couple ?