CAN Edith Lucie Bongo Ondimba, Brazzaville 2018 : la Fécohand pense déjà à la deuxième édition

Jeudi 15 Décembre 2016 - 12:30

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Quatrièmes lors de la dernière édition à Luanda en Angola, les Diables rouges ambitionnent de disputer au moins  la finale à la prochaine Coupe d’Afrique des nations Edith Lucie Bongo Ondimba,  en 2018 à Brazzaville.

Au cours d' une conférence de presse, qu’il a animée le 14 janvier au siège de la Fédération congolaise de handball, Jean Claude Ibovi a reprécisé cet objectif. « Nous qui sommes 4e aujourd’hui, nous devons nous battre pour être face à l’Angola à domicile, parce qu’il  y a l’Angola et les autres. Ça s’impose à nous de gagner face à la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun et la Tunisie. Ça s’impose à nous dans deux ans.  Mais gagner l’Angola, ce sera difficile. Mais, on va le faire douter », a commenté Jean Claude Ibovi face à la presse.  La préparation de Luanda a été un fiasco, d’après ses explications. Le président de la Fécohand a, en effet, reconnu que le Congo était le seul pays parmi les neuf,  à se contenter d’une préparation locale. L’Algérie, a-t-il précisé, sortait de l’Espagne pour un stage d’ un mois, la Guinée Conakry  en France pour la même durée.  L’Angola qui sortait des Jeux olympiques, après avoir occupé le  6e rang, est aussi resté au Portugal pour un mois. La Côte d’Ivoire  s’est préparée en  France, le Cameroun a passé  un mois au Brésil, le Sénégal en France. Le Congo n’a pas appliqué à la lettre son programme de préparation, parce que les moyens sont sortis à une semaine de la compétition.

  « Du 10 au 23 octobre , l’équipe devrait  être en régime d’ externat. Du 24 octobre au 11 novembre, l’équipe devrait se retrouver à Yaoundé et du 27 novembre au 7 décembre, à Benguela. Une fois arrivés aux commandes, nous attendions que les fonds soient mis à notre disposition. On ne pouvait plus aller à Yaoundé, puisque la période était déjà épuisée. C’est à une semaine du départ pour Luanda que nous avons reçu du ministère les moyens: un montant de 25 millions.  Nous sommes le seul pays, ayant fait la préparation locale. C’est très dangereux », a  t-il expliqué, avant de  se satisfaire du rang occupé par les filles. «  Nous sommes sortis 4e avec une préparation locale et une ossature à 90% locale. C’est pour dire que si on avait un peu du temps, on devrait faire mieux. »

Le programme de préparation de 2017 dévoilé

 Pour 2018, le nouveau bureau de la Fécohand entend préparer autrement les Diables rouges. Selon Jean Claude Ibovi, la Confédération africaine de handball (Cahb) s’est engagée à mettre à la disposition  du Congo un expert de la fédération mondiale. Et ce, conformément au contenu du  procès-verbal signé entre  les deux parties pour abriter cette CAN. Dans ce document, a révélé le président de la Fécohand , « le Congo doit mettre en place un comité d’organisation opérationnel dès le 1er janvier 2017, élaborer le plan de travail qui débouchera sur un calendrier de mission de suivi de la Cahb, payer la somme de 10 mille euros représentant le droit d’organisation de la compétition, confectionner les tenues de travail, accueillir les activités en marge de la compétition puis  s’occuper des visas et la douane. » Le point le plus important, a-t-il dit,   est  cette recommandation de la Cahb,  invitant la partie congolaise à œuvrer pour une organisation rigoureuse de cet évènement et à une préparation efficiente de l’équipe nationale.

Jean Claude Ibovi a profité de cette recommandation pour  révéler à la presse, le projet de préparation des Diables rouges au titre de l’année 2017, qui sera soumis au conseil fédéral pour adoption. D’après ce programme, tous les championnats des ligues doivent commencer avant le 12 février, d’autant plus que la coupe des vainqueurs de coupe va se dérouler en mars. Il faut déjà donner un peu du jus à Patronage et Cara engagés dans cette compétition . Au mois de mai, a-t-il ajouté, la Fécohand procédera à un premier regroupement. « Nous allons faire venir les filles de France pour 15 jours avec celles de Brazzaville, puisque le championnat de Paris s’arrête en mai », a-t-il expliqué.  Après ce regroupement, les filles repartiront dans leurs clubs respectifs pour préparer le championnat national, prévu  en juillet. Et en août, elles entameront  un deuxième regroupement (pour la même durée), avant de  repartir en septembre pour les clubs champions en octobre.  Le troisième regroupement de l’année est envisagé en décembre. «  Il y aura la coupe du monde qui se jouera en Allemagne, une période creuse consacrée aux Diables rouges », a-t-il souligné,  avant  de préciser que  la Cahb confiera au Congo, la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes avant la CAN,  afin de lui permettre de tester le travail effectué en amont.

Répondant à la rumeur selon laquelle, il aurait constitué les Diables rouges avec l’ossature d’Abo sport, Jean Claude Ibovi a tranché net : «  Quand nous envoyions les équipes à l’étranger, nous les renforcions. Asel qui a joué la finale a été renforcée par d’autres joueurs, qui n’évoluent pas au sein du club. Ce n’était pas l’équipe d’Asel.  C’étaient les Diables rouges puisque  dans les 7 majeurs, c’est-à-dire l’équipe type qui a disputé  la  CAN de Luanda, il y avait 5, qui ont accompagné Asel », a-t-il expliqué, avant de promettre de changer le code de bonne conduite des Diables rouges, autrement dit, le  règlement intérieur.

 

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Jean Claude Ibovi s'explique devant la presse/Adiac Le président de la Fécohand démontrant que le passage de témoin pour l'organisation de la CAN a été effectué/ Adiac

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