Grand écran : appel à films pour la programmation ACID Cannes 2014

« La date limite d’inscription des films et de réception des DVD de visionnage est fixée au jeudi 27 mars 2014 », fait savoir l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion (ACID). La fiche d’inscription doit également lui être renvoyée signée avec cinq copies DVD du film à l’adresse suivante :

ACID / Amaury Augé

14 rue Alexandre Parodi

75010 Paris – France

D’ordinaire, ACID procède à la programmation de neuf longs métrages lors du Festival international du film de Cannes. Elle fait pareil aux cinémas Les Arcades et au Studio 13. Sont concernés uniquement les films qui n’ont pas connu de sortie en salles en France. Il s’agit exclusivement de longs métrages, fiction ou documentaire, d’une durée minimum de 60 minutes. À Cannes, ils auront pour support de projection le DCP (ou Digital Cinema Package, ou Cinéma Numérique), la version numérique de la copie 35mm. Les films français bénéficieront d’un sous-titrage anglais et, pour les non anglophones, ce sera des sous-titres anglais et français. Les films sans distributeur susceptibles d’être programmés doivent avoir été produits après janvier 2013. Est prise en compte dans cette catégorie l’œuvre cinématographique qui n’a été « ni produit pour la télévision ni diffusé à la télévision française ».

En tant qu’association de cinéastes, l’ACID est actif depuis 22 ans en soutenant la diffusion en salles de films indépendants. Et, dans le cas de la programmation cannoise, les films sont au préalable passés au crible par une douzaine de cinéastes de l’association. Ils les visionnent et procèdent ensuite à la sélection. Il convient de savoir que « l’ACID à Cannes n’est pas une section parallèle de plus ». Il est plutôt à percevoir comme « le moment fort d’un projet collectif ».

Un soutien dans la durée

La démarche d’ACID en faveur des films indépendants s’inscrit dans la durée.

Dans le cas de tous les films présentés à Cannes, le soutien se poursuit après la clôture du festival. Aussi l’association intègre-t-elle de facto les réalisateurs des films sélectionnés, lesquels deviennent ses membres et sont tenus à leur tour à œuvrer pour soutenir d’autres cinéastes. L’action déployée par l’ACID reste de grande envergure surtout si l’on considère que l’association « est partenaire d’une cinquantaine de festivals en France et à l’international qui visionnent systématiquement les films qu’elle soutient ». De plus, ce qui est loin d’être peu de choses, elle s’emploie à organiser « des reprises des films programmés à Paris, en Ile-de-France, en régions ainsi qu’à l'international ».

La distribution du film assurée, l’ACID s’engage également à en soutenir la diffusion. Le schéma de soutien n’est pas des moindres. Il « débute en amont de la sortie par l’impression de documents d’accompagnement, la promotion du film auprès des exploitants, l’aide à la programmation d’environ 280 salles indépendantes ainsi qu’un partenariat avec des salles parisiennes ». L’ACID n’en reste pas là, le travail qui se fait en chaîne est également perceptible à la sortie avec l’accompagnement assurées aux réalisations. En effet, ce sont les équipes des films ou les cinéastes de l’ACID qui s’y empoient aussi bien dans les salles françaises que dans les festivals à l’international (rencontres, concerts, lectures de scénarios, etc.). Car « l’ACID c’est également un réseau de spectateurs relais, l’organisation de séances scolaires, la formation des relais associatifs... ».