Les Brèves du monde

Jeudi 13 Février 2014 - 10:27

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Algérie : deuil national de trois jours après le crash d’un avion militaire

Un deuil national de trois jours a débuté mercredi en Algérie après le crash d'un avion militaire, le 22 février, qui a fait 77 morts dans l'est du pays. Un seul passager a survécu. C'est l'une des pires catastrophes aériennes en Algérie. « Le crash a fait 77 victimes et un rescapé, grièvement blessé, a été transféré à l'hôpital militaire régional de Constantine », a indiqué le ministère algérien de la Défense dans un communiqué. Le survivant, souffrant d'un traumatisme crânien, a été découvert par la protection civile. L'avion transportait 74 passagers et quatre membres d'équipage. Selon un bilan de la protection civile, 76 corps, dont ceux de quatre femmes, avaient été récupérés par les secouristes en début de soirée. L'avion, un Hercules C-130, qui assurait la liaison entre la préfecture de Tamanrasset (2 000 km au sud d'Alger) et Constantine (450 km à l'est d'Alger), transportait des militaires et des familles de militaires. L'appareil s'est écrasé alors qu'il survolait le mont Fortas, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi (500 km à l'est d'Alger), vers 12 h, heure locale.

Centrafrique : la présidente de transition et le ministre français de la Défense s’opposent à la partition du pays

En visite en Centrafrique mercredi 12 février, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu avec la présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba-Panza, à Mbaiki, à 80 km au sud-ouest de Bangui. Une localité où il ne reste qu'une dizaine de musulmans, deux à trois mille ayant fui par la route la semaine dernière. « Personne n'acceptera quelque partition que ce soit. Il faut absolument l'empêcher », a déclaré le ministre français. De son côté, Catherine Samba Panza a fait état de sa « ferme volonté de ne pas céder un seul pouce du territoire centrafricain qui a toujours été uni et laïc ».

Espagne : la Cour suprême lance un mandat d’arrêt contre l’ancien président chinois Jiang Zemin

Suite à la demande d'associations de défense des droits de l'homme, Ismael Moreno, juge de la plus haute cour espagnole, a lancé lundi un mandat d'arrêt international pour « génocide » au Tibet contre l'ancien président chinois Jiang Zemin. Le mandat - que doit relayer Interpol - vise aussi l'ancien Premier ministre Li Peng et trois autres anciens hauts fonctionnaires chinois. Le magistrat suit le principe de justice universelle en vertu duquel les crimes contre l'humanité peuvent être poursuivis sans tenir compte des frontières nationales. « Jiang exerçait une autorité de contrôle sur un peuple qui a directement commis ces abus et cela le rend responsable des actes de torture et d'autres violations majeures des droits de l'homme commises par ses subordonnés contre le peuple tibétain », affirme le juge Moreno dans son arrêt.

Tiras Andang