Littérature : la septième Relico prend ses quartiers à la librairie Les ManguiersJeudi 19 Septembre 2024 - 20:00 La septième édition de la Rentrée littéraire du Congo (Relico) s’est ouverte, le 19 septembre, à la librairie “Les Manguiers” des Dépêches de Brazzaville sous le patronage du président de l’Union des écrivains, artistes et artisans du Congo (Unéac), Henri Djombo.
Dans son mot de bienvenue, le directeur des rédactions des Dépêches de Brazzaville, Emile Gankama, a, au nom du directeur de publication dudit organe de presse, Jean Paul Pigasse, mis un accent particulier sur l’importance du livre qui ne pourra jamais disparaître au détriment du numérique, tel est d’ailleurs le cas avec l’apparition de la vidéo. « La vérité c’est que le livre pour ne pas dire la lecture a survécu à la vidéo, nous ne pouvons pas dire que l’internet remplacera le livre.» Pour le journaliste et écrivain Emile Gankama, les défis des temps modernes sont une source d’inspiration pour les écrivains, les chercheurs, bref, tous ceux qui se penchent sur ce rendez-vous. Qu’ils s’agissent des conflits armés, des changements climatiques, de la vie de tous les jours ou des problèmes de gouvernance, le livre est toujours là, à tout instant... « C’est pour vous dire que le livre a encore des jours devant lui et cette rentrée littéraire qui est l’occasion de parler du livre vaut la peine d’être vécue », a-t-il conclu. Pour sa part, le président du PEN Centre Congo Brazzaville, Florent Sogni Zaou, la littérature se définit comme un aspect particulier de la communication verbale, orale ou écrite, qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, le lecteur ou l’auditeur. La Relico, dit-il, célèbre la littérature et le livre. C’est ce qui fait dire à Victor Hugo que "la littérature, c’est le gouvernement du genre humain par l’esprit humain" et à Jean Paul Sartre qu’ "elle est un moyen de communication tout en prenant le soin de savoir ce que l’on veut communiquer".
Après, cette clef ainsi tournée dans la serrure par Jean Malonga, une pluralité d’auteurs et écrivains a fini par voir le jour avec plusieurs écrivains, tels que Guy Menga, Tchicaya U’Tamsi, Antoine Letembet-Ambily, Théophile Obenga, Emmanuel Dongala Boundzéki, Henri Lopes, Okotaka Ebalé, Jean Pierre Makouta Mboukou, Tchitchelle Tchivéla. Certains l’animent hors des frontières avec force et dignité. Il s’agit entre autres de Mwéné Okoundji, Boniface Mongo Mboussa, Caya Makhélé, Alain Mabanckou, Liss Kiyindou, Alphonsine Nyélenga Bouya, Dieudonné Niangouna et Jean Aimé Dibakana Mankessi qui venait de s’ajouter à la très longue liste des écrivains ayant honoré notre pays en obtenant des grands prix littéraires à l’international. « A nous tous, c’est cela la joie de nous retrouver et de nous asseoir côte à côte sur notre natte culturelle et espérer donner plus de souffle à notre littérature », a-t-il fait savoir. La rencontre encourage la compétition à travers l’attribution du prix Jean Malonga Remerciant particulièrement Les Dépêches de Brazzaville d’accueillir chaque fois la Relico, le président de l’Unéac, Henri Djombo, a souligné que cette rencontre donne l’occasion de découvrir les nouveautés littéraires, d’encourager la compétition entre les œuvres marquantes à travers l’attribution du prix Jean Malonga et d’assurer le brassage des écrivains des différentes générations. C’est dire à quel point la Relico participe de l’éclosion des lettres congolaises qui jouissent aujourd’hui d’un prestige indéniable et s’inonde davantage de lumières. Avec l’émergence des “nouvelles plumes”, donc de la nouvelle génération, la littérature continuera d’assurer parfaitement cette évolution et sa notoriété au niveau international.
Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1- Le directeur des rédactions des Dépêches de Brazzaville prononçant son mot de bienvenu/ photo Kinzenguélé
2- Les participants / Photo Kinzenguélé
3- Les écrivains et autres invités/ Adiac
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