Musique traditionnelle : le groupe Universal Sanza d’Ano modèle d’une tradition perpétuéeSamedi 19 Avril 2014 - 2:34 La présence des enfants biologiques du président de ce groupe, Keim Oboura, en tant que membres de cette structure musicale est l’un des canaux qui assurent la transmission de l’art d’un père à son fils et d’une génération à une autre L’instrument « Pour laisser les traces de notre tradition, il est nécessaire que nous apprenions à nos enfants les rythmes de cette tradition de notre vivant. Afin qu’après nous eux aussi transmettent à leur tour cette tradition. C’est la raison pour laquelle j’apprends à tous mes enfants à jouer de la sanza. La musique traditionnelle, je l’aime, voilà pourquoi je la transmets et me bats pour qu’elle s’exporte aussi bien dans le continent africain que dans le reste du monde », a déclaré Keim Oboura. Keim Belfina brise l’interdit du sanza Par le passé, aucune femme de la contrée mbochie n'était autorisée à jouer de la sanza. Malgré cette interdiction, la jeune fille a pu dès son enfance exprimer sa passion pour cet instrument. Elle pratique depuis avec aisance le balafon à plusieurs lamelles. Sa présence au sein du groupe ne cesse d’émerveiller le public lors des prestations données par cet orchestre : « Elle est un exemple à suivre pour la génération future, qui doit s’approprier cette musique et cet instrument. » Les adeptes de la musique traditionnelle aimeraient sans doute accueillir dans cet univers musical abandonné aux hommes une présence significative des femmes pour faire la part des choses. Rappelons que, le groupe Universal Sanza d’Ano existe depuis près de onze ans. Il se prépare pour sa première entrée en studio en juillet prochain, après sa participation au festival Feux de Brazza, qui se tiendra au Congo-Brazzaville, et au festival Ngoungou à Boma en RD-Congo. Durly-Émilia Gankama |
principal de ce groupe est le sanza, un instrument joué par les enfants Keim Berli, Keim Belfina et Keim Marvel après un dur labeur de plusieurs années d’apprentissage.
