Journée internationale du chant choral : le CCR organise un atelier de formation sur l’analyse de ce conceptMardi 9 Décembre 2014 - 19:08 Le 7 décembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale du Chant- choral. C’est conformément à la célébration de cette journée que le Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville a abrité un atelier de formation sur l’analyse du chant choral, sous la direction de Josias N’Gahata, compositeur de musique classique, chargé de la formation musicale à l’Eglise évangélique du Congo Le but de cet atelier qui a regroupé une trentaine de participants dont les enseignants de musique, les chefs de chœur, les maîtres de chant, les chefs d’orchestre, et les instrumentistes, est d’œuvrer pour la bonne pratique de la musique chorale, question de la revaloriser et la promouvoir au Congo et partout ailleurs. Il a été beaucoup plus question d’analyser minutieusement le chant choral. En effet, il fallait, d’abord, marquer la différence entre le chant choral, dans son strict contexte classique, et le chant choral, de manière générale, a expliqué Josias N’Gahata. Car pense-t-il, tout le monde croit que tout chant exécuté par une chorale est un chant choral. « Le chant choral, dans son strict contexte, c’est un chant qui n’a pas de déchant. Alors, déchant, c’est une ligne mélodique qui est mise sur un chant, sur une mélodie principale. Mais, on parle de chant choral, quand il n’y a pas de déchant. Et, il fallait apprendre aux apprenants qui ont assisté à l’atelier, la composition d’un accord, les qualités d’un accord, les différentes sortes d’un accord de musique. Donc, il fallait apprendre les accords, il fallait faire sortir, maintenant, une grille d’accords qui devraient accompagner un morceau de chant choral donné. » Le compositeur de musique classique, chef d’orchestre et diplômé de l’Institut national des arts de Kinshasa en écriture musicale, Josias N’Gahata, a fait aussi remarquer que la musique classique tend à disparaître, par rapport au courant jazz, mais avec ses dérivés comme le gospel. C’est pourquoi, il pense qu’il faut continuer à valoriser cette musique, la promouvoir à travers des formations. Les chefs de chœurs et les maîtres de chant, dans leurs chorales, pourront ensuite commencer à insister sur les chants classiques. Mais là, il faudrait aussi préciser certaines choses. Il a ajouté que nombreux sont les gens qui pensent que la musique classique, c’est seulement la musique qui vient d’ailleurs, de l’Europe, de l’Occident. En Afrique et au Congo, il y a aussi de la musique classique, parce que tout ce qui répond aux normes déjà préétablies par la science musicale, c’est déjà du classique. Présent à cet atelier, le directeur du CCR, Sergei Belyaev a déclaré que l’atelier de formation sur l’analyse du chant choral organisé au sein de son centre, marque le début d’une coopération. Il a saisi cette opportunité pour remettre des certificats de participation aux apprenants, ainsi qu’un diplôme de félicitations et un livre de musique classique russe à l’encadreur. Notons que l’atelier a pris fin par une projection des concerts des chorales russes. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : les participants au cours de l’atelier
Photo 2 : la photo de famille avec les apprenants
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