Réseaux sociaux : le leader du premier bureau Afrique de Facebook est une femme

Nunu Ntshingila-Njeke est décrite comme étant l’une des femmes les plus puissantes du monde de la publicité en Afrique du Sud. Sa désignation à la tête du tout premier bureau Afrique du réseau social américain, vient s’ajouter à son palmarès incontestablement garni. Au début de l’année  2011, elle a été nommée au conseil d’Ogilvy & Mather Worldwide, où elle a rejoint 30 des meilleurs professionnels de la publicité et de marketing au monde en tant qu’unique représentante de l’Afrique. Durant ses nombreuses années dans la publicité, Nunu a collaboré  avec de grandes structures comme DSTV, SAB Miller, Nike, Volkswagen et Coca-Cola.

Ce parcours combien remarquable a été sanctionné par de nombreuses distinctions de l’industrie. Il s’agit, entre autres, de l’AdReview Lifetime Achievement Award  ainsi que le Financial Mail Adfocus Lifetime Achievement Award pour sa contribution à l’industrie publicitaire en Afrique du Sud.

                            Des opportunités d’emploi

D’après le site sud-africain, Bloomberg, ce nouveau bureau qui ouvrira en Juillet, mettra l’accent sur les marchés en croissance au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud. L’Afrique étant vue par Nicola Mendelsohn, la vice-présidente de Facebook pour le Moyen-Orient et l’Afrique comme un continent qui compte dans la croissance de leur audience, une opportunité à ne pas manquer.

Selon la même source, d’autres marchés comme le Sénégal, la Côte d’ivoire ou le Ghana, seront également convoités par le géant américain. Offrir les emplois aux jeunes comme le prône si bien le chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso, n’est plus seulement une affaire congo-congolaise. C’est une préoccupation africaine.

Le bureau Afrique de Facebook prévoit d’embaucher 25 employés en Afrique du Sud, alors que ce nombre devrait augmenter tout au long de l’année proportionnellement au nombre de bureaux à créer dans les pays suscités. Une parenthèse : la nouvelle patronne aura à cœur de sécuriser les comptes des Facebookers africains, puisqu’en janvier 2015, Ntshingila demandait à ses contacts de l’excuser après avoir été victime d’un virus qui semblait avoir publié des liens à son insu.