Opération « Mbata ya bakolo » : le CSLC exige d'Amnesty international un droit de rectification

Lundi 6 Juillet 2015 - 19:45

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Dans un communiqué daté du lundi 6 juillet, le Conseil supérieur de la liberté de la communication (Cslc) du Congo, désapprouve les « allégations mensongères et propos diffamatoires » contenus dans le récent rapport de l’ONG Amnesty internationale.

« Le CSLC exige à Amnesty international de faire valoir en urgence son droit de rectification à ce rapport, car il n’y pas eu de restriction à la liberté de la presse, ni un recours  à la censure pendant le déroulement de cette opération. », précise le communiqué qui fait suite à la publication le 2 juillet d’un rapport de l’ONG sur l’opération d’expulsions des étrangers en situation irrégulière au Congo. Pour Amnesty international, il y aurait eu « de possibles crimes contre l’humanité » commis lors de cette opération policière.

Le CSLS regrette par ailleurs la partialité qui a entouré la rédaction de ce rapport 2014/15 de l’ONG des droits de l’homme, dont le seul but est de « discréditer la République du Congo, nuire à la notoriété de ses institutions démocratiques et porter gratuitement atteinte à la dignité de ses dirigeants », souligne le CSLC. Pourtant, dans une lettre adressée à Amnesty international en avril 2015, en réponse à la lettre sur le questionnaire pré-rapport, rappelle l'institution congolaise, des observations pertinentes avaient  été formulées à l'endroit de l'ONG.

Dans cette lettre, le CSLC a clairement montré les conditions dans lesquelles se déroulait l'opération, « le CSLC avait pris l'initiative d'oeuvrer avec le Conceil supérieur de l'audiovisuel et de la communication de la République démocratique du Congo, pour apaiser le climat délétère qui prévalait à l'époque dans la presse en RDC».

 

Fiacre Kombo

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